Salon de l’agriculture : l’Ariège officiellement inaugurée

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La délégation ariègeoise a officiellement inauguré le stand du département installé dans le pavillon 7.2 du parc des expositions portes de Versailles ce mardi 27 février.

Ainsi, les différents représentants de l’Ariège: Simon Bertoux le Préfet , Christine Téqui la Présidente du département, Martine Froger la député, Philippe Lacube le président de la chambre d’agriculture ou encore Kamel Chibli, le président du PNR se sont tour à tour exprimés sur cette édition si particulière.

 » Ces politiques qui font des selfies avec les agriculteurs, ça me fait doucement rigoler »

Pour la présidente du département « même si l’Ariège est toujours en deuil, et si cette édition n’est pas aussi enthousiaste que celles des années précédentes, l’heure est aux retrouvailles » .

« Je me félicite qu’on se retrouve, de voir que nos éleveurs, nos agriculteurs nos transformateurs soient au rendez-vous, car c’est aussi venir montrer les fiertés de l’Ariège, au delà des difficultés que je ne met pas de coté ».

De son coté, le Préfet de l’Ariège Philippe Bertoux qualifie l’instant de moment de  » valorisation de toute la production agricole et artisanale de l’Ariège ».

 » C’est un grand moment d’unité, on a aujourd’hui toutes nos forces vives réunies autour de quelques exploitants un peu emblématiques de l’Ariège qui présentent nos produits à Paris, c’est un grand moment de valorisation ».

Enfin pour le président de la chambre d’agriculture, Philippe Lacube,  » Même si c’est une année difficile pour l’agriculture, particulièrement  l’agriculture ariègeoise, le salon reste un moment d’échange avec le grand public. On sent le besoin de se rassembler, de se fédérer, de se serrer les coudes ». A l’évocation de la venue du premier ministre Gabriel Attal, l’élu ariègeois est incisif.

« On attend quand même des réponses, toutes ces politiques qui font le tour du salon pour faire des selfies avec les agriculteurs, moi ça me fait doucement rigoler, c’est de la comédie. La réalité aujourd’hui, elle est autre et on a besoin de réponses ».