Reprise du 5e jour d’audience des disparus de Mirepoix : « il n’a jamais été question de tuer »

Pour rappel, les accusés ont été entendus toute l’après-midi d’hier et interrogés sur leur participation à ce crime supposément prémédité.

Selon Jean-Paul Vidal, l’un des deux accusés, sa participation à ce double meurtre s’est fait « sous l’emprise de son ex maîtresse Marie-José Montesino, qui aurait provoqué en lui une peur démesurée de Christophe Orsaz.

De son côté, Marie-José montesinos, le martèle, « le but final de cette expédition du 30 novembre 2017, n’était pas d’ôter la vie à Christophe Orsaz, ni a sa fille Célia -dont la présence n était pas prévue- mais de lui mettre  » une raclée ».

Depuis vendredi dernier (17 novembre 2023), l’infirmière sert à l’Assemblée le même récit de ce qui a provoqué ce besoin de correction.

Elle explique que durant des semaines, elle sera choquée, anxieuse, et deviendra paranoïaque. Elle voit Christophe Orsaz partout. Ce qui aurait provoqué cet état d anxiété :une soit disant dette financière ainsi que la découverte d une clé USB appartenant à Christophe Orsaz .

Une clé qui laissera apparaître des vidéos pornographiques. Des vidéos sur lesquelles Christopher Orsaz ce serait travesti et masturber. Des images que l’infirmière décrira comme étant un électrochoc.

Marie-Josée montesinos expliquera tout au long du procès être désemparée, désorientée, « ne sachant plus à qui elle avait à faire ».

Elle fera également part de violence de la part de Christopher Orsaz.

Marie-José montesinos avouera dès les premières audiences « avoir manipulé » Jean-Paul Vidal.

Et a Me Laurent de Caunes, l avocat de Marie Josée Montesinos de conclure l audience d hier soir (mercredi 22 novembre): » Depuis le début madame, vous expliquez à quel point Jean-Paul Vidal est « gentil et doux ». Pouvez-vous expliquer à la cour pourquoi vous vous tournez vers lui pour mettre cette raclée à Christophe Orsaz ?

Réponse : Parce que justement , je lui fais confiance, et je n’imagine pas qu’il puisse faire une chose pareille, parce que depuis le début, il n’est pas question de tuer.

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