Salon de l’agriculture 2024 : ouverture des portes après une matinée chaotique

Après une matinée sous tension, des centaines de milliers de personnes ont finalement pris possession du parc des expositions cet après – midi – samedi 24 février – porte de Versailles à Paris. Les émotions de la matinée étaient encore palpables dans les différents halls du salon de l’agriculture, et les heurts dans toutes les discussions.

En tout cas, c’est le pire salon de l’agriculture depuis les foires agricoles sous Louis XVI.
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— Marcel (@realmarcel1) February 24, 2024

« On a vécu une matinée très mouvementée, moi j’étais parti faire un plateau TV et je n’ai pas pu revenir auprès de mes bêtes qui ont été gazée, c’est très moyen », a confié Daniel Palop, producteur éleveur de bovins à Véraza dans l’Aude.Malgré un démarrage sur des chapeaux de roue sur fond de contestation ( qui se fait entendre depuis plusieurs semaines), l’ambiance s’est toutefois améliorée au fil des heures. Les exposants ont pris leurs quartiers pour le plus grand bonheur des ( patients) visiteurs.

L’Aude fièrement représentée au salon de l’Agriculture

La vache Gasconne a été largement mise à l’honneur ce samedi 24 février.  En effet, après Daniel Palop, Elisa et Yann, deux éleveurs bovins de la montagne noire, amoureux des Gascognes, ont répondu aux nombreuses questions des visiteurs. Installés depuis ce matin sur le stand avec une vache et un veau, les deux éleveurs ont partagé avec enthousiasme leur passion pour l’élevage mettant ainsi en lumière les caractéristiques uniques de la race Gasconne, sa docilité et sa robustesse.

Enfin, si malgré une ouverture chaotique, le rythme du salon de l’agriculture semble s’être enfin apaisé, pour bon nombre d’éleveurs  » le cœur n’y est pas ». Un collectif a ainsi défilé dans les allées avec un cercueil symbolisant la mort de l’agriculture française. De leur côté, les organisateurs ont exprimé leur déception par voie de communiqué : « Ce matin, en tant qu’organisateurs [du] Salon international de l’agriculture, nous ressentons une double tristesse. Celle, solidaire, de voir les difficultés du monde agricole perdurer. Celle, affective, de voir le salon bousculé dans son fonctionnement ».

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