Disparus de Mirepoix: « Christophe a survécu 1 min dans la fosse »

C’est la troisième journée du procès de l’affaire des disparus de Mirepoix, et la salle d’audience de la cour d’assises du tribunal de Foix fait salle comble, comme chaque jour depuis vendredi dernier (17 novembre 2023). Aujourd’hui, des experts, des témoins et des proches de Marie-Josée Montésinos et de Jean-Paul Vidal sont attendus devant la cour du tribunal. Des témoignages qui s’annoncent, comme ceux de la journée d’hier, intenses en émotion. Pour rappel, dès l’ouverture de la séance d’hier (lundi 20 novembre 2023) des experts se sont succédés devant la cour.

30 plombs retrouvés dans le crane de Célia, tuée à bout portant

Une intervention aura particulièrement retenue l’attention de l’assemblée, celle du médecin légiste qui durant une bonne partie de la matinée, a décrypté les atroces crimes commis sur Christophe Orsaz et sa fille Célia, par Jean-Paul Vidal et Marie Josée Montésinos.

Cette intervention a mis en lumière les causes de la mort des deux victimes, et on apprendra avec effroi, que Christophe Orsaz respirait encore lorsqu’il a été enfermé dans la fosse septique: «L’ autopsie s’est déroulée 48 heures après la découverte du corps de Christophe Orsaz, on dénombrait 10 plaies, dont une fracture sur l’os pariétale de 10 cm de long avec un enfoncement de la boite crânienne(…). Lorsque la victime a été mise dans la fosse, elle était vivante même s’il y a d’abord eu une perte de connaissance, il respirait. La survie n’a toutefois pas excédé 1 minute», a commenté le médecin légiste.

Concernant le décès de Célia, l’expert soulignera que l’état du corps était en état de décomposition avancé: « L’examen médicaux légal était limité car le corps – partiellement recouvert de branches, de boue- était en état de putréfaction extrême. Toutefois, je peux dire que le crane a été disloqué par une trentaine de plombs ».

Les examens ont confirmé que Célia adossée à un arbre, a été abattue à bout portant (15 cm) et a ensuite chutée en avant.

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