Ariège : Des services civiques en faveur de la redynamisation du territoire

Expérimenter le volontariat rural, développer des projets en immersion, en lien avec les habitants des villages et valoriser le patrimoine naturel et culturel de la Haute Ariège, voici les défis que se sont deux jeunes en service civique.

Ce sont les premiers volontaires ruraux en Ariège, Paul Janisson et Florian Rebeiller ont pour rôle d’accompagner et développer des projets environnementaux, sociaux et culturels pendant six mois au cœur des villages de Mérens-les-Vals et d’Orgeix. Un dispositif et une offre de service civique proposée par la compagnie des Pyrénées et l’association Insite, coopérative de valorisation des projets en milieux ruraux. Choisis comme « villages essais », Mérens-les-Vals et d’Orgeix.

 Un sentiment d’utilité 

Bien plus qu’un simple service civique imposé à Paul Janisson, travailler sur ce projet était un vrai choix pour le jeune étudiant. Originaire de Nantes, puis venu étudier à Toulouse, rien ne le rattachait à l’Ariège et pourtant, fan de randonnées et de skis, Paul Janisson y passait tous ses week-ends. «  Je suis à la fois dans un territoire que j’aime et sur un projet que j’aime aussi », souligne-t-il. De plus, en master de VIHATE, « Villes, Habitats et Transition Écologique », l’étudiant peut profiter de ce service civique comme d’un stage de fin d’année et s’ouvrir des portes pour peut-être, un jour, revenir sur « ce type de projet où on se sent vraiment utile ». Un sentiment  partagé par Florian Rebeiller, « qui apporte un œil plus naturaliste, plus nouveau sur les missions, ce qui permet qu’on se complètent bien », selon Paul.

Une expansion et une pérennisation du projet

« Si on prend l’exemple du jardin de Orgeix, il faudra bien l’animer, le faire vivre après le départ de Florian et moi », constate Paul. D’autres services civiques, de futurs emplois définitifs…  De nombreuses solutions sont étudiées et en pourparlers depuis un mois dans les réunions de sensibilisation en espaces de montagnes. Des réunions où ces territoires ariégeois ventent leur projet « pour que ça soit repris dans toute la communauté de commune, voir à l’échelle plus vaste », rapporte l’étudiant.