Plus de quatre ans après la disparition de Delphine Jubillar, la date du procès de son mari, Cédric Jubillar, a enfin été confirmée. Il comparaitra pour meurtre devant la cour d’assises du Tarn à partir du 22 septembre 2025. Cette annonce relance l’attention sur une affaire qui continue de bouleverser Cagnac-les-Mines (Tarn), la commune où l’infirmière de 33 ans a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020.
Une disparition toujours entourée de mystère
Depuis cette nuit tragique, aucune trace du corps de Delphine Jubillar n’a été retrouvée, malgré de nombreuses recherches et fouilles menées dans la région. Son mari, Cédric Jubillar, principal suspect dans cette affaire, a toujours clamé son innocence. Mis en examen pour meurtre depuis juin 2021, il reste toutefois en détention provisoire. Dans cette affaire sans corps, sans aveux et sans témoins, les enquêteurs s’appuient sur des incohérences dans le récit de Cédric Jubillar, sur des tensions au sein du couple et des indices techniques issus de son téléphone.
Une forte attente autour du procès
Dans la petite commune de Cagnac-les-Mines, où Delphine était appréciée, l’émotion reste vive. Les proches de la disparue espèrent obtenir des réponses aux nombreuses questions restées en suspend. Une affaire devenue ’emblématique’ des disparitions conjugales en France, qui sera scrutée de près.
