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Vols au château de Foix : 3 jeunes impliqués, dont 1 mineur, deux condamnations prononcées.

©S.Meurisse Ariege Pyrenees Tourisme
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Profitant des travaux de restauration, trois jeunes se sont introduits de nuit dans le château de Foix le 11 juin dernier. Deux d’entre eux viennent d’être condamnés à des peines de travail d’intérêt général.

Pour rappel, plusieurs individus s’étaient introduits dans l’enceinte du château de Foix le 11 juin dernier, profitant des travaux de restauration en cours. Sur place, ils avaient alors dérobé quelques objets conservés dans un coffre — notamment des répliques de dagues — et commis divers actes de dégradation.

Un mineur de 17 ans convoqué chez le juge des enfants

« Grâce au système de vidéosurveillance mis en place par le Conseil départemental et la mairie de Foix, les suspects ont rapidement été identifiés dans les rues de la ville. Trois jeunes hommes, tous domiciliés en Ariège, ont été interpellés, placés en garde à vue, puis entendus par les enquêteurs. », indique le procureur de Foix Olivier Mouysset ce mardi 24 juin par voie de communiqué.

« Inconnu des services de justice jusqu’à présent, l’un des trois mis en cause, un mineur âgé de 17 ans, a été convoqué devant le juge des enfants au mois de juillet prochain ; les deux autres individus impliqués, dont le casier judiciaire ne porte trace d’aucune condamnation, ont été déférés au palais de justice à l’issue de leur garde à vue et traduit devant un juge, selon la procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. »

175 heures et 210 heures de travail d’intérêt général

Jugés coupables de faits de vol aggravé et de dégradations, ils ont tous deux été condamnés à des peines
de travail d’intérêt général (175 h et 210 h à effectuer au profit d’une collectivité territoriale ou d’une association) et à la peine complémentaire d’interdiction d’entrer en relation entre eux, de quelque manière que ce soit, pendant 2 ans.

« Ils devront également s’acquitter des sommes dues en réparation du préjudice causé par leurs agissements. Cette procédure illustre l’efficacité du système de vidéosurveillance mis au service des enquêtes judiciaires », souligne le procureur.

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