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Occitanie. Véloroutes, aménagements de la RN20, RER de Toulouse… Ces projets à 1,5 milliards qui seront achevés d’ici deux ans

today11 avril 2025 à 7h40

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L’information est passée un peu inaperçue, elle est pourtant déterminante quant à l’avenir proche des infrastructures de transports de la région Occitanie. Vendredi 4 avril, Préfecture d’Occitanie, Région et Ministère du Transport se sont donnés rendez-vous à Toulouse (Haute-Garonne) pour s’engager sur un investissement d’1,5 milliards d’euros d’ici deux ans.

La signature a eu lieu à Toulouse (31), le 04 avril 2025, avec Carole Delga, présidente de la région Occitanie, Philippe Tabarot (au centre), ministre chargé des Transports, et Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie (Crédits : Léo Arcangeli – Région Occitanie).

Le 4 avril 2025, Philippe Tabarot, ministre chargé des Transports, était en visite à Toulouse, notamment sur le site d’Airbus. Lors de cette visite, un autre événement, moins médiatique, s’est aussi produit : la signature de l’avenant au Contrat de Plan Etat-Région (CPER), un document stratégique pour l’avenir des infrastructures de transport en région Occitanie. Cette signature a réuni, en plus du ministre, Carole Delga, la présidente de la Région Occitanie, et Pierre-André Durand, le préfet de la région. Cet avenant concrétise un investissement de plus de 1,5 milliard d’euros pour la modernisation et l’entretien des infrastructures de transport en Occitanie d’ici 2027. Ce qui est prévu…

Une nouvelle ère pour le ferroviaire en Occitanie ?

L’une des grandes priorités de ce plan est la décarbonation des mobilités, avec près de 70% des fonds consacrés aux transports ferroviaires et collectifs. Parmi les projets phares figurent la modernisation du réseau ferroviaire, notamment pour les pôles de Toulouse et de Montpellier, ainsi que le développement des services express régionaux métropolitains (SERM). Ces services, souvent comparés à des réseaux de type RER, visent à améliorer la desserte de ces grandes agglomérations : création de nouvelles gares, mise en place de voies ferrées supplémentaires, augmentation de la fréquence des trains pour fluidifier les trajets quotidiens… Les objectifs sont multiples.

En parallèle, un financement inédit de 50 millions d’euros sera alloué au développement du vélo, avec un accent particulier sur la création de véloroutes sécurisées, pour favoriser la mobilité douce.

Ces projets, qui absorbent une majorité de ces 1,5 milliards d’euros promis par l’Etat et la région Occitanie, ne sont pourtant pas les seuls à faire partie de cet avenant.

Désenclaver les zones montagneuses

Près de 460 millions d’euros seront consacrés aux infrastructures routières, notamment pour améliorer l’accès aux territoires plus isolés. Plusieurs projets d’envergure ont été confirmés, parmi lesquels la modernisation de la RN20 entre Tarascon et Ax-les-Thermes, ainsi que des travaux de sécurisation dans les Pyrénées-Orientales dans le cadre d’accords franco-andorrans pour assurer « la viabilité hivernale. »

De plus, 76 millions d’euros seront investis pour la déviation d’Adé, dans les Hautes-Pyrénées, afin de désenclaver la zone montagneuse autour d’Argelès-Gazost et améliorer la desserte de Lourdes.

Autant de projets qui ont pour objectif de soutenir, d’ici deux ans, le développement économique de la région.

Écrit par: Melvin Gardet

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