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Une (fausse) alerte tsunami en Occitanie vendredi

today16 janvier 2024 à 8h17

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Pas de panique si vous recevez une alerte tsunami sur le littoral ce vendredi 19 janvier 2024. La préfecture de la zone de défense et de sécurité Sud organise un test du système national d’alerte et d’information FR-Alert à l’échelle des neuf départements littoraux potentiellement exposés au risque tsunami. Cet exercice est organisé en lien avec les neuf préfectures des Alpes-Maritimes, du Var, des Bouches-du-Rhône, du Gard, de l’Hérault, de l’Aude, des Pyrénées-Orientales, de la Haute-Corse et de la Corse-du-Sud, la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC), la direction de la transformation numérique (DTNUM), le centre national d’alerte aux tsunamis (CENALT) et une équipe de chercheurs de l’université d’Avignon.

Il se déroulera entre 10h00 et 10h30, en configuration d’état-major, c’est-à-dire sur table, à l’exception d’une zone test au Grau-du-Roi (Gard) dans laquelle des étudiants de l’université d’Avignon seront déployés afin d’y faire des observations.

Un exercice de cette ampleur avait déjà été organisé il y a quelques semaines, mais avait été finalement été annulé pour le pas brouiller les habitants, la météo étant capricieuse à cette date.

Cet exercice a trois objectifs principaux : Tester la chaîne d’alerte, sensibiliser la population des communes littorales concernées à la réception d’une alerte sur smartphone et rappeler les réflexes à adopter, évaluer les réactions des destinataires de l’alerte. Deux liens seront intégrés dans le message d’alerte aux populations diffusé via FR-Alert : Le premier, diffusé en interne aux communes du littoral, permettra de cartographier la réception (ou non) des notifications dans la zone terrestre et maritime potentiellement impactée. Le second lien renverra à un questionnaire de retour d’expérience permettant de recueillir l’avis des publics recevant les notifications.

Que dois-je faire ?

Cet exercice n’appelle aucune action ou réaction des destinataires de l’alerte, ainsi il ne faut pas contacter les forces de l’ordre, les services de secours, ni les standards téléphoniques des préfectures de département et mairies concernées, et ne pas relayer de fausses rumeurs ou de fausses informations sur les réseaux.

Écrit par: Klervie Vappreau

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