Un jeune Andorran tué au Portugal en voulant porter secours à des jeunes femmes

Photo - Cadena Pirenaica

Selon le média Cadena Pirenaica, un jeune homme de 19 ans, originaire d’Andorre-la-Vieille, a tragiquement perdu la vie ce week-end à Braga, au Portugal, après avoir été poignardé à plusieurs reprises à la sortie d’un établissement nocturne. L’incident s’est produit lors d’une altercation déclenchée après que la victime a alerté la sécurité du club au sujet d’un groupe de jeunes manipulant les boissons de plusieurs filles.

Encerclé puis poignardé

Selon les médias locaux, le jeune homme avait surpris cinq individus en train d’ajouter des substances toxiques dans les verres d’un groupe de jeunes femmes. Son intervention a conduit à une confrontation avec ces derniers, dégénérant en bagarre impliquant une vingtaine de personnes. L’affrontement a commencé à l’intérieur de l’établissement avant de se poursuivre dans la rue, où les agresseurs auraient encerclé le jeune homme et l’auraient poignardé.

Les services d’urgence sont rapidement intervenus et ont tenté de réanimer la victime, sans succès.

Soumission chimique en France : explosion des signalements enregistrée dès 2022

Une enquête nationale menée en 2022 par le Centre d’Addictovigilance de Paris révèle une forte hausse des cas de soumission chimique en France. Cette pratique, consistant à administrer des substances psychoactives à l’insu des victimes dans un but criminel ou délictueux, suscite une inquiétude croissante.

En 2022, 2 197 déclarations ont été adressées au centre expert, dont 1 229 cas confirmés comme agressions facilitées par les substances (AFS), soit une augmentation de 69,1 % par rapport à l’année précédente. Parmi les victimes, 82,5 % sont des femmes, âgées de 9 mois à 90 ans, et 62,9 % d’entre elles ont rapporté avoir subi une agression sexuelle.

Des contextes d’agression majoritairement festifs

Les agressions ont lieu principalement dans des lieux festifs (43,9 %) tels que les bars et discothèques. Chez les enfants, en revanche, 46,7 % des cas surviennent en milieu privé, souvent au domicile familial.

Substances en cause : entre médicaments et drogues festives

Les substances impliquées sont majoritairement des médicaments sédatifs (56,7 %), parmi lesquels le bromazépam, le tramadol, la codéine, la zopiclone ou encore l’hydroxyzine. Les substances non médicamenteuses restent également très présentes (43,3 %), avec en tête la MDMA, mais aussi l’alcool, le cannabis et le protoxyde d’azote.