Toulouse. Une nouvelle exposition dédiée à Air France présente 170 objets uniques à l’Envol des Pionniers

À partir de mercredi 12 février 2025, le musée l’Envol des Pionniers, situé à Montaudran au sud de Toulouse, propose de plonger dans l’histoire d’Air France au travers de 170 objets uniques, dont une quinzaine d’uniformes et sièges datant de différentes époques. Cette exposition temporaire, nommée « une histoire d’élégance » se terminera à l’été 2027.

L’Envol des Pionniers ouvre une toute nouvelle exposition temporaire nommée « Air France, une histoire d’élégance » dès ce mercredi 12 février à Toulouse. 170 objets issus des vols d’Air France y sont présentés jusqu’à l’été 2027. Sièges, uniformes, commandes de bord… Autant de pièces liées à l’expérience de voyage des passagers d’Air France de sa création en 1933 à aujourd’hui. « C’est la première fois qu’autant d’archives d’Air France sont exposées dans un même lieu. Certains n’ont jamais été rendus accessibles au public avant » se réjouis Christophe Chaffardon, directeur de L’Envol des Pionniers.

Les vestiges qui y sont présentés mettent l’accent sur le travail d’élégance de la compagnie aérienne : « On a voulu faire transparaître à la fois la simplicité et le raffinement à la française qui fait l’ADN d’Air France », explique Sylvie Tarbouriech, directrice communication d’Air France. L’exposition est découpée en trois parties présentant chacune un aspect différent de la compagnie aérienne.

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Des objets venus d’anciens employés

Une première salle propose de retracer les origines de la compagnie Made in France à partir d’archives de l’entre deux guerres et d’un impressionnant « mur des curiosités. » En continuant leurs parcours, les visiteurs pourront découvrir l’impérissable lien entre la Ville rose et Air France. Enfin, l’exposition permet de se plonger dans l’expérience des clients d’Air France à bord de huit avions mythiques, datant du Laté 28 des années 30 jusqu’à l’actuel Airbus A350. 

Dans cette salle immanquable de l’exposition, chaque avion est associé à une esthétique marquée par des tenues, des styles et des couleurs qui lui est propre, nés de l’association avec de grands noms de la couture de l’époque comme Christian Lacroix, Nina Ricci ou Dior. Chacune de ces pièces, Véronique Hallard, muséographe de l’exposition, est allé les dénicher auprès d’anciennes hôtesses, steward ou pilotes : « au fur et à mesure, de plus en plus de personnes ont cherché chez eux et sont venus me dire “moi aussi j’ai quelque chose, ce serait bien de le montrer aux gens.” »

Et certaines de ces reliques risquent de marquer l’esprit des curieux comme des nostalgiques de la compagnie. C’est le cas d’un kimono en parfait état (voir ci-contre). Les hôtesses de l’air enfilaient cette pièce lors des voyages entre Tokyo et Toulouse dans les années 70. Autre objet de collection, le « jeu de l’hôtesse », sorte de jeu de l’oie (voir ci-dessus) dans lequel les curieux peuvent se replonger ou découvrir la vie dans un habitacle des années 50 : « ça comporte forcément son lot de folklore, on parle de tabac à bord, d’alcool donc la comparaison est amusante à faire », ironise Sylvie Tarbouriech, directrice communication d’Air France. En ce qui concerne le lieu de l’exposition, le choix de s’installer à Ramonville, ce quartier du Sud de Toulouse, n’est pas fait par hasard.

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Toulouse et Air France : une histoire commune

Jusqu’en 2003, ce même lieu, où est aujourd’hui installé l’Envol des Pionniers, servait de maintenance pour les avions de la compagnie. Du Concorde à la Caravelle, nombreux sont ceux à avoir connus une seconde vie après être passés par ces ateliers de la banlieue de Montaudran.

Le salon est ouvert les mercredis de 14 h à 18 h et les samedis et dimanches de 10 h à 18 h. Depuis l’ouverture de l’Envol des Pionniers en 2018, le site accueille en moyenne plus de 35 000 personnes par an. La visite de l’exposition temporaire est incluse dans le billet d’entrée au musée. Il faut compter neuf euros pour les adultes ou six euros pour les enfants et les personnes bénéficiant de tarifs réduits.

Florian Salvat