Terres Fraternelles : une exposition dès le 24 mars à Rivesaltes

L’exposition « Terres fraternelles : Chemins d’Occitanie » a pour but de contribuer à éveiller les consciences face à la peur et la haine en proposant une lecture de l’histoire de l’Occitanie à travers des exemples et des engagement humains lumineux. L’exposition présentera avec rigueur et enthousiasme un panel, non pas exhaustif mais engagé, des épisodes marquants de solidarité et de fraternité en Occitanie afin de les donner à voir à la jeunesse des collèges, lycées et universités.

Le cheminement de l’exposition dans l’histoire de l’Occitanie permettra de comprendre comment, pourquoi et dans quelles conditions des femmes et des hommes ont choisi la fraternité à l’exclusion, l’universalité des valeurs à l’intérêt personnel ou de classe, l’entraide et l’accueil au rejet et à la violence. Plus qu’un parcours de mémoire, il s’agit de partager avec nos anciens la certitude de notre fraternité. Cette exposition itinérante comprend 20 panneaux (kakemonos) présentant, de l’aurignacien à nos jours, des gestes fraternels en Occitanie. Ces panneaux sont réalisés avec l’aide de 12 historiens occitans et sont accompagnés d’un guide pédagogique.

L’interview de Séraphin Alava, professeur émérite de l’Université de Toulouse et Président de l’association « Les Militants des Savoirs »

Financée dans le cadre du budget participatif de la Région Occitanie, l’exposition fera l’objet d’un lancement au Mémorial du Camp de Rivesaltes dans le cadre de la Semaine d’éducation et d’actions contre le racisme et l’antisémitisme avant d’entamer une itinérance dans les établissements scolaires, les Maisons de Région et différentes communes d’Occitanie.

A propos : LES MILITANTS DES SAVOIRS

Membre de la ligue de l’enseignement, l’association « Les militants des savoirs » a pour volonté de participer à l’éducation populaire et d’ouvrir les savoirs universitaires aux besoins urgents de la population. Créée il y a 10 ans par 3 universitaires, elle s’est engagée dès le début dans la démarche de la Fondation Anna Lindh pour la paix et la culture en Méditerranée. Peu à peu, l’association, à l’écoute de la société, a développé des outils de prévention des violences numériques puis des radicalisations. En s’associant à la Chaire UNESCO en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent, l’association a, depuis 6 ans, développé des programmes de formation, des outils d’audit et des dispositifs pédagogiques pour agir avec les acteurs locaux au plus près du terrain.

A propos : MEMORIAL DU CAMP DE RIVESALTES

Inauguré en octobre 2015, le Mémorial du Camp de Rivesaltes est construit au milieu des vestiges des baraquements, témoins du destin de plus de 60 000 personnes. Cette marque dans l’espace en fait un lieu unique, qui rend compte des traumatismes du second vingtième siècle : la guerre d’Espagne, la Seconde Guerre mondiale et les guerres de décolonisation. Le Mémorial est un lieu d’histoire et de mémoires, ouvert sur le monde contemporain. À travers ses expositions et sa programmation scientifique et culturelle, il a pour vocation la diffusion de la connaissance historique, notamment à destination de la jeunesse. Il s’agit, enfin, d’un bâtiment hors du commun qui a valu l’Équerre d’argent à son architecte, Rudy Ricciotti. Le Mémorial du Camp de Rivesaltes est un établissement public de coopération culturelle (EPCC), porté par la Région Occitanie / Pyrénées- Méditerranée et le Département des Pyrénées-Orient