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Route France/Andorre : de gros investissements pour les infrastructures transfrontalières

today14 avril 2025 à 17h32

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Les liaisons routières entre l’Andorre et la France s’apprêtent à franchir une nouvelle étape grâce à une amélioration significative de leurs infrastructures. L’inauguration prochaine du pare-avalanche H2 marque un tournant majeur pour la sécurité et la fluidité du trafic transfrontalier. Située sur un axe stratégique reliant les deux pays, cette structure a été conçue pour protéger les usagers de la route contre les risques naturels fréquents dans cette zone montagneuse, notamment les avalanches.

Le chef du gouvernement andorran, Xavier Espot, a confirmé que les travaux devraient être achevés d’ici la fin de l’année, soulignant l’importance de cette réalisation pour les échanges économiques et touristiques entre l’Andorre et la région française voisine.

Un projet au coût revu à la hausse

Initialement budgétisé à un 20 millions d’euros(1) le projet du pare-avalanche H2 a connu un dépassement de deux millions d’euros, en raison de contraintes techniques imprévues sur le terrain. Ce surcoût sera assumé à parts égales par les deux pays partenaires. À cet effet, un nouvel accord administratif est en cours de négociation afin de formaliser cette répartition financière et d’intégrer cette révision budgétaire au contrat initial.

La route 116 entre Andorre et Perpignan : un nouveau chantier en vue

Dans une dynamique de coopération bilatérale élargie, un second chantier d’envergure est également en préparation : la modernisation de la route 116, axe vital reliant Andorre à la ville de Perpignan. Le projet prévoit un élargissement de la chaussée, ainsi que l’aménagement de voies de dépassement, pour fluidifier le trafic et renforcer la sécurité des automobilistes sur cet itinéraire souvent saturé.

Xavier Espot, le chef du gouvernement andorran, a précisé que le financement de cette opération serait partagé de manière asymétrique entre les deux pays : 40 % à la charge de l’Andorre et 60 % pris en charge par la France. Ce projet illustre une volonté commune de développer des infrastructures modernes et sûres, essentielles à la mobilité dans les zones transfrontalières de montagne.

(1) : montant issu dans le dossier de presse du Préfet de Région Occitanie ici

Écrit par: Stephanie Leborne

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