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Qui sera le meilleur jeune berger de France ?

today16 février 2024 à 8h11

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Au départ, ils étaient 1000. Le samedi 24 février sur le ring d’honneur du pavillon 1 du Salon international de l’Agriculture, ils ne seront plus que 42. Chaque région, chaque territoire sont représentés par un jeune de 16 à 24 ans suivant une formation agricole. Ces 42 champions ont été sélectionnés entre décembre et janvier. Ils auront l’honneur de défendre les couleurs de leur région. Mais il n’y en aura qu’1 qui remportera le titre de Meilleur(e) Jeune Berger(e) de France. 

Pour être le meilleur, ils devront réussir avec brio une série d’épreuves théoriques et pratiques, inspirées des gestes quotidiens de l’éleveur, comme trier des brebis à l’aide d’un lecteur électronique, apprécier la santé d’une brebis, évaluer son état corporel, lui parer ses onglons et faire le choix d’un bélier

Les Ovinpiades des Jeunes Bergers sont une invitation à découvrir le métier d’éleveur de brebis de l’intérieur, à travers des gestes concrets. Dans les prochaines années, plus d’1 éleveur de brebis sur 2 partira à la retraite. En 2022, seulement 49% de la viande ovine consommée sur le territoire est produite en France, le reste est importé. Pour assurer le renouvellement des générations mais également le maintien de sa production, la filière ovine propose près de 10 000 emplois d’éleveurs dans la prochaine décennie.

Depuis plus de 20 ans, la filière ovine travaille à rendre le métier d’éleveur de brebis attractif (technique, rémunération…) pour assurer sa transmission et sa durabilité. C’est d’ailleurs pour relever ces défis que le programme de relance « Inn’ovin » a été mis en place. Les Ovinpiades sont l’une des actions phares. Ce concours montre la volonté de la filière d’installer une nouvelle génération. Ce travail sur le long terme commence à porter ses fruits. Selon le recensement général agricole 2020 réalisé par l’Institut de l’Elevage (IDELE), le départ de 500 éleveurs possédant plus de 50 brebis est compensé par 500 installations, chaque année, soit 1 départ pour 1 arrivée.

Chez nous plusieurs jeunes vont participer, par exemple Etienne Landais, 18 ans. Depuis l’adolescence, Étienne souhaite devenir éleveur ovin. Pour réaliser son rêve, il prépare un brevet professionnel au CFA agricole Piémont Pyrénées (31). Originaire de Cassagnabère-Tournas (31), il rêve de s’y installer avec un troupeau de tarasconnaises. Selon lui, cet élevage permet l’entretien des zones difficiles avec la transhumance. Métier et passion se rejoignent car il pratique tous les sports de montagne.

Écrit par: Klervie Vappreau

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