Lancée au printemps 2021 par le Réseau rural français et le plan urbanisme construction architecture (PUCA), l’étude « Exode urbain : impacts de la pandémie de COVID-19 sur les mobilités résidentielles” tente de répondre à cette question, on interroge Marie breuillé, chercheuse en économie à l’INRAE, elle nous parle du dispositif Popflux.



Avant la crise de la covid 19, la Haute-Garonne avait un solde migratoire négatif (-0,83 entre mars 2019 et mars 2020), à l’inverse, les départements voisins étaient attractifs avant covid avec un solde migratoire positif de 6,36 pour l’Aude et 5,04 pour l’Ariège.
Les Pyrénées-Orientales se distinguent en Occitanie par l’attractivité la plus forte avec un solde migratoire de 9,89.
Avec la crise sanitaire, le déficit d’attractivité de la Haute-Garonne s’est renforcé, avec une baisse de plus de 2 ménages pour 1000.
Au contraire, les départements voisins ont encore gagné des habitants: 3 ménages/1000 en Ariège et 5 ménages pour 1000 dans l’Aude. Les départs de la Haute-Garonne se font surtout vers les départements voisins alors que les arrivées sont essentiellement en provenance de l’Ille de France et du Nord est de la France.