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Près de Perpignan, les réfugiés ukrainiens priés de quitter les hébergements d’urgence

today20 février 2025 à 11h13

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Les réfugiés ukrainiens priés de quitter les hébergements d’urgence

Les réfugiés ukrainiens vont devoir quitter les lieux d’hébergement d’urgence. Dans les Pyrénées-Orientales, la CGT s’indigne contre les baisses de dotations accordées aux associations et tire la sonnette d’alarme. Environ 170 réfugiés ukrainiens vont devoir quitter l’hébergement qui est mis à leur disposition par l’Association Catalane d’Actions et de Liaisons d’ici à la fin de l’année.

“Cette situation n’est pas acceptable. Réinsérer autant de monde en si peu de temps quand on connaît la crise du logement et de l’emploi dans les P.-O., ça paraît mission impossible”, s’inquiète le syndicat de l’organisme. La préfecture du département tient à rassurer et indique à L’indépendant que cette diminution des effectifs d’hébergement d’urgence sera accompagnée par la création de places pérennes pour ces mêmes personnes dans la société au vu de la durée du conflit en Ukraine.


Encore des craintes sur l’avenir de l’aéroport de Carcassonne

Le ciel est-il en train de s’assombrir au-dessus de l’aéroport de Carcassonne ? Alors que la taxe sur les billets d’avion devrait augmenter de presque 5 euros pour les voyageurs décollant de France à partir du mois prochain, le groupe de réflexion économique “Coeur d’Occitanie” s’inquiète des répercussions de cette mesure sur l’économie du département.

L’aéroport représenterait aujourd’hui une part non négligeable de l’économie audoise avec 85 millions d’euros de chiffres d’affaires. Parmi les leviers pour pérenniser l’aéroport, la création d’un syndicat mixte qui serait chargé de gérer l’infrastructure de transports aux côtés de la Région. Des discussions sont actuellement menées.


Ils demandent « Justice pour Maïky »

Ils ont demandé “Justice pour Maïky” dans le centre-ville de Toulouse. Hier, les proches du jeune homme tué en juillet dernier par le tir d’un gendarme à Fenouillet, au nord de la Ville rose, ont manifesté leur colère, sept mois après la mort de ce membre de la communauté des gens du voyage du camp de Ginestous.

La famille s’impatiente et veut en fait mettre la pression à la justice pour obtenir des réponses rapidement. Les gendarmes impliqués dans cette arrestation mortelle seront en tout cas convoqués la semaine prochaine pour s’expliquer devant les juges d’instruction.

Écrit par: Melvin Gardet

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