L’essentiel de l’actualité :
Des milliers de personnes ont battu le pavé aux pieds des Pyrénées jeudi 5 décembre, à l’appel des syndicats de la Fonction publique. Ils étaient 6.000 à Toulouse selon la police, 12.000 d’après les syndicats, 1.800 à 3.000 à Perpignan, 1.500 à 2.000 à Pau, 1.000 à Tarbes et une centaine à Foix.
Parmi ces manifestants, des fonctionnaires d’État et des collectivités territoriales, de la santé et même des retraités. L’appel à la grève a notamment été suivi dans les établissements scolaires avec près de 30% de grévistes au sein de l’Académie de Toulouse.
Les revendications sont restées les mêmes qu’annoncées malgré la motion de censure votée à l’encontre du gouvernement de Michel barnier. Elles se sont mêmes élargies, avec globalement plus de moyens et de reconnaissance à leur encontre.
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Airbus Defence & Space se sépare de salariés
On en sait plus concernant le plan de restructuration d’Airbus Defence & Space. Au mois d’octobre, le groupe Airbus avait annoncé la suppression de 2.500 postes d’ici mi-2026, la faute à des résultats financiers catastrophiques, en parti en raison de la crise des satellites telecom.
Mercredi, des précisions ont été apportées à l’occasion d’un comité européen. Le nombre de postes supprimés est finalement estimé à 2.043, c’est environ 5% de la masse salariale de cette branche du spatial. En France, ce sont 540 postes qui devraient être supprimés, mais aucun licenciement sec n’est prévu.
À l’appel de la CGT et de l’UNSA, des salariés du groupe devraient se rassembler à 13 heures devant les locaux toulousains de cette filiale, qui emploie 4.000 personnes dans la Ville rose.
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