Ariège

Pamiers : trois épiceries de nuit fermées par la préfecture pour une durée d’un mois.

À l’issue de cette période, elles devront désormais cesser leur activité dès 22 heures.

Après des mois de tensions dans le centre-ville de Pamiers, la préfecture a décidé de sévir. Trois épiceries de nuit, régulièrement pointées du doigt par les riverains, viennent d’être fermées administrativement pour un mois.

Tapages nocturnes, ivresse publique, rixes à répétition : excédés, plusieurs habitants du centre-ville de Pamiers ont exprimé leur ras-le-bol à travers des pétitions adressées à la municipalité. En réponse à ces nuisances, la préfecture a décidé de frapper fort. Trois épiceries de nuit du centre-ville ont été fermées administrativement pour une durée d’un mois. À l’issue de cette période, elles devront désormais cesser leur activité dès 22 heures.

« Plus d’une cinquantaine de signalements ont été reçus depuis le début de l’année », a précisé le préfet.

Une décision fondée sur des troubles à l’ordre public

Les établissements concernés, situés rue Gabriel-Péri, rue Charles-de-Gaulle et place du Camp, faisaient l’objet de nombreuses plaintes depuis plusieurs mois. « Plus d’une cinquantaine de signalements ont été reçus depuis le début de l’année », a précisé le préfet, évoquant des faits de tapages nocturnes, d’alcoolisation sur la voie publique et de ventes d’alcool en dehors des horaires autorisés.

« Sur la base de la santé publique et de la tranquillité des habitants, j’ai procédé à la fermeture de ces établissements pour une durée d’un mois », a-t-il expliqué. Avant d’annoncer également une révision prochaine de la réglementation sur l’ouverture des commerces de nuit dans le centre-ville.

Des habitants excédés

Ces fermetures interviennent dans un climat de tension avec les riverains, lassés des nuisances sonores récurrentes.

« Nous avons reçu plusieurs pétitions d’habitants dérangés par un tapage récurrent », a confirmé la maire de Pamiers, Frédérique Thiennot. La municipalité a d’ailleurs renforcé la présence de la police municipale les mercredis, jeudis et vendredis soirs, jusqu’à 22h. Une présence qui devrait bientôt être étendue à d’autres jours de la semaine ».

Une réponse conjointe de la préfecture et de la mairie

Photo S. Leborne

Frédérique Thiennot a indiqué qu’un arrêté municipal prendra le relais à l’issue de la mesure préfectorale : « Dès la fin de la fermeture administrative, nous imposerons une fermeture de ces commerces à 22 heures pour une durée de deux mois. »
La maire rappelle que la ville s’est engagée dans une politique de sécurité plus ferme : « Nous avons eu le courage d’armer nos policiers municipaux, d’installer davantage de caméras et de renforcer les contrôles. Sur 24 commerces contrôlés, 22 se sont mis en règle et deux ont été fermés administrativement. »

Et de conclure :

« Ce n’est pas parce qu’on fait des choses qu’il y a plus d’insécurité, au contraire, c’est parce qu’on agit qu’il y en a moins. À ce titre, je remercie vraiment les services de l’État et la Police nationale pour leur travail en synergie et leur efficacité. »

Un centre-ville jugé plus apaisé

Sur place, certains commerçants saluent les effets des mesures prises par la préfecture et la mairie depuis ces dernières années. « C’est le jour et la nuit, confie un agent immobilier situé au centre-ville. Il y a vraiment un gros travail de fait, et ça se ressent. Le centre est beaucoup plus sécurisé et l’ambiance est bien plus calme qu’avant. »

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