Mobilisations des agriculteurs à Saint-Girons, à Tarbes et à Castelnaudary · Action symbolique pour la réouverture de la ligne SNCF Bagnères-Tarbes

L’essentiel de l’actualité :

Les mobilisations des agriculteurs se sont poursuivies hier à l’est des Pyrénées.

En Ariège, après avoir installé un barrage filtrant aux abords d’un rond point de Tarascon, les manifestants se sont réunis à Saint-Girons. Ils ont déballé une bâche sur la façade de la sous-préfecture sur laquelle était inscrite “Agriculture du Couserans en danger.” Un barrage filtrant a ensuite été installé à Prat-Bonrepaux jusque tard dans la nuit.

A Tarbes, comme prévu, les agriculteurs ont manifesté devant la préfecture, broyant notamment du papier pour dénoncer la surcharge administrative dont ils se disent victimes, tandis qu’à Castelnaudary, un feu a été allumé sur le rond-point de l’autoroute A61.

LIRE AUSSI : « On nous prend pour des cons », vent de colère des agriculteurs à Perpignan

---

La justice rejette le recours de l’étudiant en médecine de Carcassonne

Le tribunal administratif de Toulouse a rendu sa décision au sujet de l’étudiant en médecine qui souhaitait effectuer son stage de 6ème année au service radiologie de Carcassonne. Rappelons que l’individu, condamné pour agression sexuelle en début d’année, avait déposé un recours pour faire annuler la décision de suspension de stage de l’Agence Régionale de Santé.

Le juge des référés a estimé que cette suspension, bien que pouvant le retarder dans son parcours de formation, était justifiée au vu des troubles que sa présence pourrait causer dans les centres hospitaliers de Toulouse et de Carcassonne.

---

Ils sont pour la réouverture de la ligne SNCF « Bagnères-Tarbes »

A Bagnères-de-Bigorre, le collectif “osons le rail”, partisan d’une réouverture de la ligne ferroviaire Bagnères-Tarbes, a symboliquement procédé à une opération de nettoyage des voies situées derrière la gare hier. Objectif : rappeler aux autorités leur détermination à ce que la ligne soit réouverture, à l’heure où le rail est perçu comme une solution pour répondre aux enjeux écologiques.

Le conseiller régional Jérôme Monamy s’est montré compréhensif mais a indiqué que le problème était d’abord économique à l’heure où l’Etat souhaite faire des économies. Le coût du chantier est estimé à au moins 25 millions d’euros.