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Ils avaient annoncé des blocages pédagogiques pour 24 à 72 heures à la frontière avec l’Espagne mais la mobilisation aura finalement duré moins longtemps que prévu. Hier, les agriculteurs se sont mobilisés sans appui syndical le temps d’une journée sur trois points stratégiques des Pyrénées mais tout ne s’est pas passé comme cela avait été annoncé.
A Bayonne, une portion de l’autoroute A63 a été fermée à la circulation par la Préfecture et non par les agriculteurs parce que ces derniers ont finalement préféré prendre d’assaut les routes du centre-ville et une zone commerciale.
Dans les Pyrénées-Orientales, ils n’étaient qu’une vingtaine à avoir fait le déplacement jusqu’au Col d’Ares, là aussi pas de blocage puisque les agriculteurs espagnols se sont ravisés la veille au soir.
En Haute-Garonne en revanche, la route nationale 125 a bien été bloquée dès 08 heures par un tracteur et une bétaillère. Finalement, les agriculteurs haut-garonnais ont regagné leurs exploitations en début de soirée avant 19 heures. Ils ont annoncé avoir obtenu un rendez-vous avec le Préfet d’Occitanie.
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Une autre mobilisation s’est déroulée en Haute-Garonne hier, celle des enseignants du premier degré. Ils ont dénoncé le plan de suppressions de classes de l’Académie de Toulouse qui prévoit la fermeture de 200 classes pour 53 ouvertures en raison, d’après la Préfecture, de la baisse des effectifs.
Mais pour la centaine de personnes mobilisées hier devant le rectorat de la Ville rose, le compte n’y est pas malgré l’annonce de l’abandon de la fermeture d’une vingtaine de classes, et les syndicats d’enseignants ont finalement voté à la fin de la journée le boycott d’une réunion prévue aujourd’hui qui vise à adopter officiellement la carte scolaire.
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Il sera de nouveau possible de s’envoler en direction de Paris-Orly depuis l’aéroport de Pau. Quatre mois après l’arrêt de la liaison opérée par Transavia, la ligne reprend donc du service à partir du 17 février avec la compagnie Amélia en collaboration avec Air France. Le Premier Ministre et maire de Pau Français Bayrou avait d’ailleurs poussé la compagnie française à reprendre le service au plus vite.
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Écrit par: Melvin Gardet
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