Dans la nuit du 30 au 31 octobre 2025, un violent accident de la circulation sur la D119 à La Tour-du-Crieu a coûté la vie à une femme de 42 ans et grièvement blessé un homme de 44 ans. Les circonstances dramatiques de ce drame, révélées par le parquet de l’Ariège ce mercredi 5 novembre, mettent en lumière la combinaison tragique d’alcool, de conduite sans permis et de délit de fuite.
Un homme de 27 ans déjà connu des services judiciaires
Aux alentours de 2 heures du matin, les sapeurs-pompiers et les gendarmes de Pamiers ont été appelés sur les lieux. Les secours ont constaté le décès de l’une des passagères et ont pris en charge le passager grièvement blessé, transféré d’urgence au Centre hospitalier de Purpan à Toulouse, où son pronostic vital reste engagé, a précisé le procureur de Foix, Olivier Mouysset.
Les premières investigations ont rapidement conduit à l’interpellation du conducteur suspecté, un homme de 27 ans déjà connu des services judiciaires. «
« Les enquêteurs ont pu établir que le mis en cause, âgé de 27 ans et très défavorablement connu des autorités judiciaires, n’était pas titulaire du permis de conduire, qu’il était fortement alcoolisé lors de son interpellation et que le véhicule accidenté n’était pas assuré », souligne le procureur de foix Olivier Mouysset.
L’individu qui ne présentait que des blessures superficielles et a fait l’objet d’analyses sanguines pour déterminer sa consommation éventuelle de substances toxiques.
Mis en examen pour homicide routier aggravé puis détention provisoire
Après avoir d’abord nié toute responsabilité, il a partiellement reconnu certains faits lors de sa dernière audition.
« A l’issue de sa garde à vue, l’intéressé a été déféré au parquet de FOIX, afin d’être présenté à un juge d’instruction, reprend le procureur. Après avoir gardé le silence au cours de son interrogatoire de première comparution, l’intéressé a été mis en examen des chefs d’homicide routier aggravé par deux circonstances (consommation d’alcool et délit de fuite), de blessures routières ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à 3 mois, elles-mêmes aggravées par les mêmes circonstances, mais également des chefs de conduite sans permis, de conduite sans assurance et de subornation de témoin. »
La récidive légale a été retenue pour les principaux chefs d’accusation.
Le mis en examen a été placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du ministère public. Les enquêtes se poursuivent sous l’autorité du magistrat instructeur, avec de nouvelles investigations menées par commission rogatoire.
