À la une

Interpellation sous tension : une trentaine d’individus attaquent des policiers à Perpignan

today3 février 2025 à 17h18

share close

Dimanche 2 février 2025, un équipage de la brigade anticriminalité (BAC) de Perpignan a été violemment pris à partie dans la cité des Baléares. Les policiers tentaient d’interpeller un conducteur de scooter ayant refusé de se soumettre à un contrôle. Après une course-poursuite, l’individu a été localisé, mais a opposé une résistance acharnée, appelant les jeunes du quartier à l’aide.

« Divers projectiles lancés sur les policiers »

Hier, dimanche 2 février, aux alentours de 18h10, une équipe de la Brigade Anticriminalité (BAC) des Pyrénées-Orientales a été violemment attaquée lors de l’interpellation d’un individu en scooter ayant refusé de se soumettre à un contrôle. En effet, après avoir abandonné son scooter dans la cité Baléares à Perpignan, l’individu a tenté de fuir en se cachant sur un balcon, relate les Policiers de Perpignan. Poursuivant l’opération à pied, les forces de l’ordre ont réussi à le localiser.

Face à son arrestation imminente, il a violemment résisté et a appelé les jeunes du quartier à l’aide. Rapidement, une trentaine d’individus se sont regroupés et ont tenté de s’opposer à son arrestation en lançant divers projectiles sur les policiers. Ces derniers ont rencontré des difficultés pour regagner leur véhicule, qui a ensuite été pris pour cible et dégradé alors qu’ils se trouvaient encore à l’intérieur avec le suspect.

Grâce à l’intervention rapide des renforts de la Section d’Intervention (SI), la situation a pu être maîtrisée et l’individu conduit au commissariat.

« La Police républicaine doit pouvoir intervenir partout et faire respecter la Loi »

Devant cette situation, les syndicats ont vivement réagi. L’Alliance Police Nationale des Pyrénées-Orientales a condamné fermement ces violences qu’elle juge « inacceptables envers les forces de l’ordre. Il ne doit exister aucune zone de non-droit : la police républicaine doit pouvoir intervenir partout sans être menacée ni attaquée. L’Alliance exige des sanctions exemplaires contre les auteurs de ces actes et rappelle que « s’en prendre physiquement à un policier, c’est aller en prison ! ». »

Enfin, l’Alliance Police Nationale des Pyrénées-Orientales apporte tout son soutien aux policiers blessés et leur souhaite un prompt rétablissement.

Écrit par: Stephanie Leborne

Rate it

0%