Ariège

Exposition « Paysages Fracturés, Gueules Cassées » de Justin Jones : une plongée dans l’âme humaine.

Entre paysages abstraits et figures marquées par l’histoire, Justin Jones signe une exposition intense et sensible. Avec « Paysages Fracturés, Gueules Cassées », l’artiste explore les blessures invisibles de l’âme humaine en écho aux forces brutes de la nature.

© Justin Jones expose à Saurat photo Stéphanie Leborne.

Elle rassemble des œuvres mêlant paysages abstraits et représentations figuratives : l’exposition intitulée « Paysages Fracturés, Gueules Cassées» de Justin Jones explore les liens profonds entre la nature extérieure et les failles intérieures de l’humain. À travers un dialogue subtil entre abstraction et figuration, l’artiste nous entraîne dans un univers à la fois sensible, brut et chargé de mémoire. « Ces deux thèmes sont intimement liés, » explique l’artiste. « Les paysages sont évidemment inspirés par les montagnes et les forêts de l’Ariège, qui ont profondément marqué mon travail au fil des deux décennies passées ici. »

Les gueules cassées de la première guerre mondiale

Parmi les pièces exposées, on découvre les « Gueules Cassées », inspirées de photographies de soldats blessés pendant la Première Guerre mondiale. « La représentation des soldats est plutôt abstraite. Et, à l’inverse, les paysages abstraits pourraient presque être vus comme des portraits, précise-t-il, la vie est plus complexe qu’on ne l’imagine ! ». Une grande variété de matériaux est ainsi travaillé : carton, rouille, collage, peinture, bois, tissu, vieux draps… Autant de matières chargées de sens, au service d’une réflexion profonde sur la condition humaine. « Le fil conducteur, c’est la vulnérabilité. L’identité, la mémoire, tout ce qui est en mouvement, en mutation constante. Ce que nous croyons savoir, notre perception du monde et de nous-mêmes… Rien n’est figé. Rien n’est ce qu’il semble être. Il faut toujours questionner. »

Et de conclure : « Mon thème principal, c’est la mort. Mais s’y intéresser n’a rien de morbide. Au contraire, la mort est comme le fond d’un miroir : sans elle, impossible de refléter la vie. Pour vraiment apprécier l’une, il faut comprendre l’autre. On pourrait donc dire que cette exposition parle aussi – et surtout – de la vie. ».

Cette exposition est parrainée par les associations locales le PIC, et des anciens combattants. L’exposition est d’ores et déjà visible au 214, rue Albert Sans à Saurat. Le Vernissage aura lieu le Samedi 16 août 2025 à partir de 18h.

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