Deux incendies cette nuit dans les Pyrénées-Orientales · Des carcasses de moutons à même le sol à Badens (Aude) · Mobilisation des agriculteurs à Pau

L’essentiel de l’actualité :

Deux incendies se sont déclarés cette nuit dans les Pyrénées-Orientales, un premier à Caudiès-de-Fenouillèdes, il a touché 8 hectares et a été maîtrisé, le second sur la commune de Baixas, il a été fixé à 09h30.

Les soldats du feu étaient toujours en intervention à 10h15. Trois hectares sont partis en fumée. A noter que dès hier soir, le risque incendie était placé au plus haut pour la journée d’aujourd’hui sur les côtes audoises et catalanes. (Mise à jour 10h17)

A noter que dès hier soir, le risque incendie était placé au plus haut pour la journée d’aujourd’hui sur les côtes audoises et catalanes. L’accès à certains massifs forestiers est interdit, tout comme la circulation sur certaines routes goudronnées.

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Les évacuations et les travaux de déblayage continuent dans les Hautes-Pyrénées et les Pyrénées-Atlantiques après les dégâts causés par les fortes précipitations enregistrées ce week-end, notamment en Vallée d’Aspe.

Hier, Julien Charles, le préfet des Pyrénées-Atlantiques, a confirmé qu’une à deux évacuations par hélicoptère devaient encore avoir lieu. Une centaine de foyers étaient encore privés d’électricité dans le département hier soir. Le coût des différents travaux, notamment ceux qui devront permettre la réouverture de la route nationale 134, qui relie Pau à l’Espagne via le tunnel de Somport, va désormais être étudié.

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Un élevage de moutons pose problème depuis quelques mois à Badens, au nord-est de Carcassonne.

C’est effectivement dans cette commune de 800 âmes que la mairie a saisi l’Association pour le Respect des Droits des Animaux après qu’aient été signalés des cas d’abattage de moutons sans étourdissement mais aussi l’abandon de cadavres et carcasses en pleine nature. Pourtant, l’équarrissage, c’est à dire le transport d’animaux morts par une société spécialisée est obligatoire, tant pour des questions de confort que pour des questions sanitaires. Le parquet de Carcassonne a été prévenu. A noter que plusieurs manquements aux normes avaient déjà été constatés dans cet élevage en 2019.

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A Pau, plusieurs centaines d’agriculteurs se sont mobilisés devant le tribunal administratif hier.

Se tenait effectivement dans la matinée une nouvelle audience au sujet des quantités d’eau autorisées à être prélevées par les agriculteurs du Gers, des Landes, des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées. Près de 2.000 irrigants contestent effectivement une décision de justice qui a donné raison à des associations environnementales cet été. Les prélèvements d’eau ont effectivement été abaissés de 25% sur le bassin de l’Adour par rapport à l’an dernier. Le tribunal ne s’est pas encore prononcé, la décision a été renvoyée.