À la une

Boutiques solidaires Emmaus-Vertex : une 3e vitrine ariègeoise inaugurée

today8 décembre 2023 à 17h10

Arrière-plan
share close
La 3e boutique ariègeoise Vertex vient d’être inaugurée


Créée en 2010 par l’association Emmaüs Occitanie pour palier au surplus de textiles, les boutiques Vertex sont aujourd’hui en pleine ascension. Avec sa dernière inauguration à Tarascon-sur-Ariège, Emmaüs-Vertex vient compléter ses boutiques d’Auterive, de Lavelanet et de Foix. Focus.

Emmaüs France: 70 000 travailleurs sur le territoire

Très attendue par les acteurs locaux, l’ouverture de cette boutique a été largement saluée : «Humanisme et laïcité sont deux mots qui caractérisent la politique que je mène avec les différentes équipes qui m’accompagnent depuis plus de 20 ans, et dans le mot ‘humanisme’, il y a la solidarité », a souligné Alain Sutra, le maire de Tarascon-Sur-Ariège. Une déclaration qui a résonné pour les représentants de l’entreprise présents dans l’assemblée. En effet, avec 70 000 travailleurs sur le territoire et 5000 à 6000 compagnons, Emmaüs France se positionne aujourd’hui comme un leader économique, dont l’activité de réemploi solidaire est au cœur du projet.

2200 tonnes de textiles triés chaque année

Récupérer ce que la société ne veut plus, le trier, le nettoyer, le réparer si besoin, et enfin le revendre : voici la mission que l’association Emmaüs s’emploie à suivre depuis la création de sa première communauté en 1949. Une ligne de conduite naturellement calquée par la plateforme de tri textile Vertex : « Nous sommes quatre femmes à diriger l’entreprise en gouvernance partagée, et nous travaillons sur un modèle de management participatif », confie Sylvie Fligny co-directrice générale. Ainsi, Emmaus-Vertex trie chaque année 2200 tonnes de textiles et en collecte 2500 sur toute l’Occitanie.

Avec 90 salariés -dont 53 en insertion- les boutiques Vertex peuvent également compter sur les dons de 130 associations, souligne Sylvie Fligny :

« Ce qu’il faut savoir c’est que nos plateformes de tri textiles peuvent vivre uniquement grâce à la réutilisation et non avec le recyclage. (…)Ces boutiques nous permettent de vivre, il faut savoir que nous sommes une SCICT (1), et il n’y a aucun partage de bénéfices, nous travaillons que pour les salaires ».

Située avenue de l’Ayroule, le magasin Tarasconnais vous accueille du lundi au samedi

A lire aussi : 36 salariés des Talcs de Luzenac médaillés

Écrit par: Stephanie Leborne

Rate it

0%