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« Aucun adulte n’est allé à l’eau » pour aider Mehdi Narjissi selon sa famille · En Ariège, l’effarouchement de l’ours autorisé par la justice

today28 août 2024 à 8h14

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L’essentiel de l’actualité :

C’est une famille aux visages forcément fermés qui s’est exprimée à la presse. Les proches de Mehdi Narjissi, ce joueur du Stade Toulousain de 17 ans disparu en mer en Afrique du Sud début août, ont pris la parole publiquement pour la première fois hier. Le père du jeune espoir, Jalil Narjissi, n’a pas pu retenir sa colère, affirmant que cette séance de récupération a été organisée sur « une des plages les plus dangereuses d’Afrique. »

La famille considère par ailleurs le préparateur physique du groupe comme premier responsable du drame, mais souhaite que le reste de l’équipe encadrante de la Fédération Française de Rugby soit elle aussi condamnée pour son manque de réactivité. Selon la famille, qui s’appuie sur les premiers éléments de l’enquête, aucun adulte n’est allé à l’eau pour porter secours à Mehdi. Seul Oscar Boutez, son co-équipier âgé de 17 ans, a tenté de lui porter secours.

Une requête-plainte a été déposée la semaine dernière auprès du parquet d’Agen, une démarche juridique adaptée à la disparition du jeune homme.


Le tribunal administratif de Toulouse a rendu sa décision hier concernant les mesures d’effarouchement de l’Ours en Ariège. La demande de suspension de l’arrêté préfectoral formulée par l’association One Voice a été rejetée.

Dans un communiqué, le tribunal justifie sa décision par le “caractère répété de la présence de l’ours en situation de prédation” et par “les dégâts causés lors de l’attaque du 13 août dernier.” Pour rappel, l’association One Voice avait annoncé attaquer en justice cette décision de la préfecture d’Ariège en raison de ce qu’elle considère comme un “acharnement […] en pleine période de reproduction.”

Avec cette décision, le tribunal a donc autorisé les tirs en l’air effectués par des agents de l’Office Français de la biodiversité, pendant les nuits du 27 et du 28 août sur l’estive du Trapech.


Le détenu de la prison de Perpignan qui avait tenté de s’en prendre à un autre détenu il y a huit jours a été jugé. Il avait pour rappel été stoppé dans sa tentative d’agression à l’aide d’une lame artisanale par un agent pénitentiaire.

La justice l’a condamné à 15 mois de prison, dont 10 mois ferme. Il devra également verser 1.500 euros de dommages et intérêts pour les menaces de mort qu’il a exprimé à l’encontre du surveillant.  

Écrit par: Melvin Gardet

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