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Ariège: une jeune chercheuse au CNRS de Moulis récompensée

today31 octobre 2023 à 16h09 1

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Carine Estelle Kone Doufoungognon, chercheuse  en écotoxicologie et biologie cellulaire au CNRS de Moulis, en Ariège, a été récompensée par le prix Jeunes talents l’Oréal Unesco pour la femme et la science 2023. Un titre honorifique que cette chercheuse de 28 ans d’origine côte d’ivoirienne dédie (entre autres) à la cause et la place de la femme dans la sphère scientifique.

Recherche scientifique : seulement 29% de femmes en France

© Nicolas Gouhier

Selon de récents chiffres du CNRS, seulement 34,5% des chercheurs (tous pays confondus) sont des femmes. Bien que les questions de parité soient davantage prises en considération, la représentation des femmes dans la recherche peine à progresser. Un constat partagé par la jeune lauréate qui n’a pas hésité a dédié son prix pour la cause: « Ce prix rentre dans le contexte de pouvoir aider les femmes scientifiques à pouvoir faire face aux difficultés qu’elles rencontrent dans le monde de la recherche, car on sait qu’en France nous avons que 29% des chercheurs qui sont des femmes, et seulement 14% des femmes occupent des hautes fonctions académiques au niveau Européen. Et ce prix là vient motiver ces femmes chercheurs qui sont au début de leur carrière à pouvoir faire des choses magnifiques dans la recherche ».

Comprendre le mode d’action des différents polluants

Habitée et passionnée par sa discipline, Carine Estelle Kone Doufoungognon étudie le devenir des contaminants chimiques dans l’environnement et leurs effets sur le vivant : « Les sciences environnementales couvrent énormément de thématiques, et moi je travaille sur un sujet qui allie écotoxicologie, écologie et biologie cellulaire », confie la chercheuse.

Principalement concentrée sur les écosystèmes aquatiques en eaux douces, Carine Estelle Kone Doufoungognon étudie « l’impact de la variance entre les organismes dans les réponses »  : »Le but de ma recherche, c’est de pouvoir voir l’effet interactif de la pollution et du réchauffement climatique sur un micro organisme spécifique des éco systèmes d’eaux douce ».

La chercheuse devrait terminer sa thèse en décembre prochain avant d’entamer une longue soutenance.

 

Écrit par: Stephanie Leborne

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