À Varilhes, en Ariège, l’activité de l’entreprise ROGA Mécanique est à l’arrêt depuis la matinée du 24 juin. 19 des 24 salariés ont répondu à un appel à la grève lancé par la CGT. En cause : la suppression annoncée d’une prime annuelle, équivalente à un treizième mois, qui suscite l’inquiétude du personnel, des usineurs au service administratif. D’après le délégué syndical Olivier Paillat, cette prime représente un montant global de 70 000 euros. Les grévistes se sont rassemblés devant les grilles de l’usine dès 08 heures, mardi 24 juin, les deux réunions de négociation n’ayant pas permis de trouver un accord.
Les négociations à l’arrêt
Contacté par Pyrénées FM, le directeur de ROGA Mécanique, Jérôme Arseguel, invoque un contexte économique difficile. Il indique que le résultat net de l’entreprise est en baisse depuis trois ans, malgré un chiffre d’affaires en hausse. Au vu de la contestation soulevée par cette volonté de faire des économies, il dit avoir accepté le maintien de la moitié de la prime et la création d’un comité de pilotage. Une proposition jugée insuffisante par la CGT, qui réclame désormais davantage. Le dirigeant dénonce pour sa part une « méthode CGT ».
Une nouvelle rencontre devrait être organisée dans l’après-midi. Faute d’accord, le mouvement pourrait être reconduit demain, la CGT ayant déposé un préavis de grève reconductible. Selon nos informations, cette seule journée de grève représente une perte d’environ 8.000 euros pour l’entreprise.