Sept mois après la disparition de Fadila Bouafia, le mystère reste entier. Cette mère de famille de 53 ans, originaire de Biert en Ariège, n’a plus donné signe de vie depuis novembre 2024. Malgré les recherches et les investigations menées par les autorités, aucune trace de la disparue n’a été retrouvée.
Les analyses menées par la police scientifique sur les pièces à conviction n’ont, pour l’heure, apporté aucune réponse. La hache découverte en montagne, deux mois après la disparition, n’a révélé aucune trace d’ADN appartenant à Fadila Bouafia. Pourtant, cet objet reste au cœur de l’enquête : il avait été mentionné dans un message vocal laissé par la victime, dans lequel elle exprimait sa peur pour sa vie.
Des éléments troublants
Autre élément intriguant : des ossements calcinés retrouvés près de la caravane de François Perez, principal suspect dans cette affaire. Les experts ont confirmé qu’il s’agissait bien de restes humains. Mais là encore, l’origine de ces fragments reste inconnue. Aucune identification génétique n’a pu être établie pour l’instant, bien que des expertises complémentaires soient en cours, rapporte La Dépêche.
François Perez, âgé de 48 ans, est toujours incarcéré. Il nie les faits et dit ne pas se rappeler de cette soirée. Quant à la famille de Fadila Bouafia, elle sera entendue par les juges à Toulouse le 24 juin prochain. Une étape judiciaire importante, dans une affaire où les questions restent bien plus nombreuses que les réponses.