La préfecture de l’Ariège a annoncé, ce jeudi 28 novembre, le lancement de nouveaux contrôles de sécurité dans le cadre de l’opération nationale « Sécurité Chasse ». « Cette opération, menée depuis deux ans par l’Office français de la biodiversité, se poursuit dans notre département », indique-t-elle dans son communiqué.
Les agents de l’OFB interviendront aux côtés de la Gendarmerie nationale et de l’Office national des forêts.
« Ces actions viennent compléter les contrôles déjà réalisés depuis le début de la saison cynégétique », précise encore la préfecture.
Depuis l’ouverture de la chasse 2025-2026, plus de 30 opérations ont déjà été menées : environ 250 chasseurs contrôlés, six infractions liées à la sécurité relevées, ainsi qu’une infraction sur le prélèvement d’espèces.
Ce que rappelle la préfecture sur les règles de sécurité
« La chasse est réglementée pour préserver la faune sauvage et garantir la sécurité de tous les usagers de la nature », rappelle la préfecture.
Parmi les obligations :
- armes déchargées, démontées ou sous étui lors des transports ;
- remise à niveau obligatoire tous les dix ans sur les règles de sécurité.
En Ariège, des règles spécifiques s’appliquent lors des battues au grand gibier :
- port du gilet fluorescent pour tous ;
- panneaux temporaires signalant les battues près des voies publiques ;
- carnet de battue à jour et valable pour le territoire chassé.
Les zones situées à moins de 150 mètres des habitations restent interdites à la chasse, sauf autorisation écrite du propriétaire.
La préfecture rappelle aussi des règles essentielles : « Les chasseurs doivent prendre en compte leur environnement, respecter un angle de sécurité de 30°, effectuer un tir fichant et ne pas quitter leur poste durant la battue. »
Des contrôles « pédagogiques mais aussi répressifs »
Les équipes de l’OFB, de l’ONF et de la Gendarmerie iront à la rencontre des chasseurs, mais aussi des randonneurs et autres usagers des espaces naturels. Objectif : informer et sensibiliser.
« Nos agents seront là pour rappeler la réglementation et favoriser un partage sécurisé du territoire », explique la préfecture, tout en prévenant que les contrôles resteront « pédagogiques mais aussi répressifs en cas d’infraction ».
