Ces jeudi 13 et vendredi 14 novembre, le service de protection maternelle et infantile (la PMI) du département de l’Aude réunit à Carcassonne plus de 200 professionnels pour échanger sur la santé mentale et la parentalité un enjeu majeur de société.
La santé mentale et la parentalité sont au cœur de deux journées d’échanges organisées, ces jeudi 13 et vendredi 14 novembre, à la salle Gaston-Defferre de l’Hôtel du Département à Carcassonne. Ce colloque, porté par la Protection maternelle et infantile (PMI) de l’Aude, en partenariat avec la FERREPSY et financé dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de protection de l’enfance, s’adresse à l’ensemble des professionnels de la santé, de l’enfance et de la parentalité.
Plus de 200 professionnels réunis
Pour la quatrième année consécutive, la PMI réunit pendant deux jours l’ensemble des acteurs engagés dans l’accompagnement des familles, autour des thématiques de la santé mentale et de la parentalité. « Cette édition met également à l’honneur les 90 ans de la PMI. Ce sont deux sujets essentiels aujourd’hui pour notre société », souligne Chloé Danillon, vice-présidente du Conseil départemental de l’Aude, en charge de la protection de l’enfance et de l’action sociale de proximité. Plus de 200 professionnels audois, soignants, agents de PMI ou même encore des personnels hospitaliers participent à ces échanges. L’objectif est de mieux comprendre les enjeux de la santé mentale parentale, identifier les fragilités et renforcer la prévention auprès des familles.
« Lever le tabou sur la santé mentale »
Au programme, une série d’interventions animées par des spécialistes : Estelle Dellapina (FERREPSY), Dr Lucie Rosenthal, Dr Ludivine Guérin, Dr Gaël Galliot et Dr Alice Lannes du CHU de Toulouse, ainsi que des représentants de la Mutualité Française, du CH Gérard Marchant, ou encore de l’association Les Pâtes au Beurre. Les débats portent notamment sur la dépression post-partum, la santé mentale des mères et pères isolés, ou encore du culte du “parent parfait”. « Le but est de lever le tabou sur la santé mentale. Trop de parents se sentent encore coupables ou honteux lorsqu’ils traversent des difficultés. Or, tout le monde peut être concerné, et nous sommes là pour aider. », conclut Chloé Danillon.
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