Ariège

3000 poules rousses à sauver en Occitanie, un rendez-vous en Ariège le 15 novembre prochain.

Les adoptions débutent simultanément dans plusieurs départements de la région : à Villeneuve-Tolosane (Haute-Garonne), dans les Hautes-Pyrénées, en Aveyron, dans le Tarn, puis le 15 novembre en Ariège, à Laroque-d’Olmes.

© Photo Heidi @AssociationChampslibreauxpoules.

À partir de ce samedi 8 novembre, l’association Champs libre aux poules lance une vaste opération de sauvetage de 3 000 poules rousses promises à l’abattoir. Les adoptions débutent simultanément dans plusieurs départements de la région : à Villeneuve-Tolosane (Haute-Garonne), dans les Hautes-Pyrénées, en Aveyron, dans le Tarn, puis le 15 novembre en Ariège, à Laroque-d’Olmes.

Un don de 4€ demandé pour couvrir les frais associés au sauvetage

« Le but de l’association, c’est de sauver la vie de poules d’élevage destinées à l’abattoir dès leurs 18 mois, explique Heidi Carneau, fondatrice de Champs libre aux poules. Notre mission, c’est d’intervenir avant leur départ à l’abattoir, en accord avec les éleveurs, pour récupérer une partie ou, quand c’est possible, la totalité des cheptels. Nous leur trouvons ensuite des places chez des particuliers où elles sont adoptées comme animaux de compagnie. »

Un don de 4 euros par poule permet à l’association de couvrir les frais associés au sauvetage. Au-delà, votre contribution les aide à financer les équipements nécessaires à maintenir et développer les opérations de l’association.

Pourquoi les poules sont-elles abattues à 18 mois ?

En France comme en Europe, les poules pondeuses sont généralement envoyées à l’abattoir à 18 mois.

« À cet âge-là, elles muent, puis tous les ans, poursuit la fondatrice. Comme cette période leur demande beaucoup d’énergie, la ponte diminue naturellement. Mais pour les éleveurs, cela représente environ 15 % de chiffre d’affaires en moins. Pour un particulier, en revanche, c’est largement suffisant. »

Des animaux sociables et attachants

Heidi Carneau insiste sur le caractère affectueux de ces volailles :

« Ces poules-là ne sortent pas de batterie, précise Heidi Carneau. Elles viennent d’un élevage en plein air, ce qui veut dire qu’elles vivaient dans un bâtiment avec un accès à l’extérieur (…). Les poules rousses s’apprivoisent très bien. Très vite, elles viennent manger dans la main, elles courent vers vous dès qu’elles vous voient. Certaines sautent même sur les genoux ! Ce sont des animaux vraiment très chouettes. »

Une mobilisation plus large pour les oiseaux de ferme

L’association gersoise ne se limite pas aux poules. « Depuis deux ans, nous sommes mobilisés sur des sauvetages d’oies reproductrices, explique-t-elle. C’est le même principe : elles étaient élevées pour leurs œufs, mais leurs cycles durent cinq ans au lieu de 18 mois. Nous avons pu sauver toutes les oies et tous les jars grâce à la coopération des éleveurs. »

Comment participer ?

Champs libre aux poules, basée dans le Gers, s’appuie sur un réseau de bénévoles et de lieux d’adoption dans toute l’Occitanie. « Si les gens souhaitent adopter ou devenir bénévoles, toutes les informations sont disponibles sur notre site champslibreauxpoules.com, indique la fondatrice. Nous invitons les adoptants à lire notre charte éthique : il est évidemment interdit de les manger, et il faut leur offrir un bel espace de vie, sécurisé et protégé des prédateurs. »

Une seconde vie attend donc ces 3 000 poules rousses, prêtes à rejoindre un foyer attentif et durable.

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