Ariège

Procès Jubillar : l’amant de Delphine se constitue partie civile à la dernière minute.

Dans une lettre lue à l’audience, il affirme sa volonté de faire reconnaître sa souffrance face à la disparition de la jeune femme.

La dernière semaine du procès de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine, s’est ouverte ce lundi 13 octobre devant la cour d’assises du Tarn, à Albi, sur un rebondissement inattendu : l’amant de la disparue, Donat-Jean, a choisi de se constituer partie civile. Sa demande a été acceptée par la cour.

Donat-Jean écrit « qu’on lui a arraché Delphine »

Au matin de cette reprise d’audience, l’avocat de Donat-Jean, Me Mourad Battikh, a lu devant la cour une lettre de son client. Dans ce texte, l’homme se dit « victime » et exprime sa volonté de faire reconnaître sa souffrance. « Il voulait rester en retrait. Il a été pris pour cible, soupçonné, exposé médiatiquement jusqu’au bout, comme s’il pouvait être le meurtrier », a expliqué Me Battikh.

« Il était important pour lui d’affirmer qu’il n’est pas mis en cause, qu’il est innocent, et qu’il souffre toujours de la disparition de Delphine », a ajouté l’avocat. Dans sa lettre, Donat-Jean écrit également « qu’on lui a arraché Delphine », estimant que « celui qui lui a pris la femme de sa vie, c’est Cédric Jubillar ». Il décrit une « souffrance ineffable et infinie » et justifie ainsi sa démarche de se constituer partie civile.

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