L’audition de Cédric Jubillar — suivez-la en direct sur Pyrénées FM.com à partir de 9h.
18h00 L’audience est terminée – elle reprendra lundi 13 octobre à 9 heures
L’audience revient sur une phrase choc attribuée à Cédric Jubillar
17h45 – La présidente a confronté l’accusé à une phrase rapportée à sa mère : « Je veux la tuer, l’enterrer, et personne ne la retrouvera. » À la barre, Cédric Jubillar a contesté la formulation complète, affirmant ne pas avoir tenu la partie « et personne ne la retrouvera ». Il précise que cette phrase a été sortie dans un instant de colère. Interrogé sur le fait que sa mère ait entendu et rapporté cette dernière précision, il a suggéré une explication : « Peut‑être qu’elle a mal compris la fin de ma phrase. »
17h37 – Me Franck l’avocate de Cédric Jubillar veut replacer les faits « dans la vraie vie » en interrogeant Cédric Jubillar sur des comportements fréquents lors d’une séparation : « Dans un contexte de séparation, un pourcentage élevé de gens va regarder dans le portable de son conjoint pour avoir des réponses ? » L’accusé acquiesce.L’avocate évoque ensuite un échange rapporté par dans le dossier « Anne, sa meilleure amie, vous a bien conseillé de vous calmer, sous-entendant qu’à force, vous risquiez des examens toxicologiques (« aller pisser dans un bol ») et, par ricochet, de compromettre la garde de vos enfants? Cédric confirme : « Oui, tout à fait. »
17h30 – Lors de l’audience, Maître Battick interroge Cédric Jubillar sur ses réactions après avoir découvert certains indices liés à Delphine: « Quand on est Cédric Jubillar, grande gueule, que Delphine qui représente votre premier amour, et que vous découvrez une location de voiture ou des achats de lingerie … qu’est-ce que ça fait ? » L’accusé répond : « De la trahison et des mensonges. » L’avocat insiste : « Mais qu’est-ce que vous ressentez ? De la colère ? De la haine ?». Cédric Jubillar nuance : « Non, non, pas forcément. »
17h15 – Lors de l’audience, l’avocat général revient sur les multiples recherches effectuées par Cédric Jubillar : « Vous faites toutes ces recherches au cas où ? » L’accusé répond : « Oui…Pour être sûr d’avoir la garde des enfants. »Il revient également sur un épisode concernant son fils : « Mon fils m’a dit qu’il avait fait une visio avec un copain… mais quand j’en parle à Delphine, elle me dit que c’est son frère. »
17h10 – L’audience révèle que Cédric Jubillar avait effectué une recherche sur son téléphone pour un « détective privé sur Albi ». Il confirme avoir envisagé de faire appel à un professionnel pour suivre Delphine, sans toutefois aller au bout de cette initiative. L’accusé explique sa démarche : « Je voulais recruter un détective privé, toujours pour me protéger, car je ne voulais pas qu’elle refuse un divorce à l’amiable. »

16h59 – Cédric Jubillar reconnaît avoir tenté de géolocaliser Delphine – Lors de l’audience, la présidente est revenue sur un épisode survenu le 27 septembre, au cours duquel Cédric Jubillar aurait tenté de géolocaliser Delphine. Il explique avoir agi ainsi car Delphine avait confié les enfants à la nounou alors qu’elle ne travaillait pas ce jour-là. : « Je voulais savoir si elle me quittait à cause de moi ou parce qu’il y avait quelqu’un d’autre », avait-il déjà confié plus tôt. Cédric Jubillar reconnaît avoir utilisé son propre téléphone pour effectuer cette géolocalisation, mais avoir affirmé ensuite qu’il s’agissait de celui de sa mère. « J’ai dit que c’était ma mère parce que j’avais honte de mon geste », a-t-il expliqué calmement.
16h55 – Cédric Jubillar admet avoir émis une forme de surveillance sur Delphine, « Je voulais savoir si elle voulait me quitter à cause de moi ou si elle avait rencontré quelqu’un d’autre. Et j’avais constaté qu’elle était plus coquette, qu’elle avait maigris, et j’avais des doutes »
16h50 – L’ Audience vient de reprendre
L’audience est suspendue jusque’ à 16h45
16h24 – Me Martin avocat du Cédric Jubillar revient sur les sites de rencontres consultés par Cédric Jubillar, précisant qu’il y est allé sans jamais y être abonné. Me Franck prend ensuite la parole : « Est-ce que vous me confirmez qu’une vie de couple, quand on décide de se séparer, les choses ne sont pas linéaires tous les jours ? On voit bien qu’en fonction des messages, il s’est passé des choses la veille… » Elle lit alors un message envoyé par Delphine : « Coucou, juste un message pour te remercier des efforts que tu fournis. »
16h20 – Me De Caunes « On a l’impression que finalement les choses vont de mieux en mieux, alors que vous faites des recherches, vous l’espionnez, pour savoir si elle avait un amant, est-ce que vous ne cherchez pas à créer un flou sentimental pour la piéger ? – Non
16h08 – Me Battick : « Quand vous dites que vous avez aimez Delphine, je vous crois sincère ».
16h06 – Me Pressecq : « Vous savez l’impression que j’ai ? C’est qu’il y a toujours des contradictions… Ce serait bien, aujourd’hui, d’avoir des réponses plus fluides. »
Cédric Jubillar a retiré son pull, il transpire à travers son t-shirt gris à manches longues. Les jurés l’observent.
15h51 – Les 7-8-9 décembre 2020 – La présidente lit des messages amoureux de Cédric « Là on a une cascade de messages ou vous lui déclarez votre amour » – « Oui parce que nous avions refait l’amour et l’espoir avait commencé à renaitre. »
14h49 – « Divorcer c’était la requête de Delphine et par amour je l’ai accepté, je l’aimerai toujours »
15h45 –Des échanges entre Delphine et Cédric Jubillar la fin du couple est amorcé – La présidente retrace une ultime conversation entre le couple en juillet 2020, où Delphine explique qu’elle n’en peut plus et envisage de le quitter. Cédric Jubillar assure qu’il va changer : « Oui, à ce moment-là, j’ai repris les travaux de la maison, acheté de la peinture, j’ai essayé de la reconquérir, mais ça ne servait à rien. J’ai essayé d’être plus attentionné, de préparer le repas, d’avoir plus d’attention. » Il lui écrira également :« Je veux vraiment savoir si notre mariage continue, car je fais des efforts. Tu me rends malheureux, mais je t’aime. » Delphine confiera être malheureuse elle aussi. La présidente poursuit en retraçant l`d’autres échanges ou Cédric apparaît en détresse affective, tandis que Delphine devient de plus en plus distante.
15h30 — Intervention de Me Martin avocat de Cédric Jubillar précise que, sur les comptes de Delphine, Cédric Jubillar avait ponctionné environ 1 600 € en 2020, mais avait ensuite remboursé la même année plus de 3 000 €, soit plus que ce qu’il avait prélevé. Cédric Jubillar confirme : « Oui, je remboursais en espèces ma part de l’emprunt et des charges, parce que je travaillais au black, »
15h23 – Situation financière et projets de Cédric Jubillar avant la disparition de Delphine – Lors de l’audience, Me Battick questionne Cédric Jubillar sur ses projets financiers à l’approche de la séparation : « Vous allez tenter de prendre votre envol financier, puisque la séparation approche ? » Cédric Jubillar répond : « Oui, je voulais tenter un crédit de 2 500 € pour acheter des meubles, mais il m’a été refusé car j’étais en CDD à ce moment-là. J’ai aussi demandé à mes parents s’ils voulaient habiter dans ma maison en location, mais ils n’ont pas accepté. » L’avocat poursuit : « Quinze jours avant la disparition de Delphine, au 1er décembre, vous n’aviez donc aucune solution ? » Cédric Jubillar : « Oui… mais je ne l’ai pas tuée pour autant. » Me Battick clarifie : « Je n’ai pas dit ça, mais sans Delphine, au 1er décembre, vous n’aviez pas de solution ! »
15h09 -Situation financière du couple Jubillar Lors de l’audience, la présidente a résumé la situation financière du couple : Delphine gagnait plus que Cédric Jubillar. Ce dernier prenait en charge 350 euros par mois pour le terrain, tandis qu’elle réglait la construction de leur maison à hauteur de 550 euros par mois, ainsi que l’essentiel des charges courantes et factures EDF. Interrogé sur des virements d’argent, Cédric Jubillar a expliqué : « Je me virais aussi de l’argent depuis son compte, parce que j’avais besoin d’argent liquide pour mon bus, ma drogue, et au début du mois, quand je recevais ma paye, je lui faisais des virements pour la rembourser »
14h57 – La présidente annonce que l’audience va désormais aborder la situation financière du couple, de manière générale.
14h55 — Me de Caunes revient sur l’habitude qu’avait Cédric Jubillar de rabaisser Delphine : « Vous dites que vous aviez l’habitude de la traiter de salope, à quel moment ? ». Cédric Jubillar répond : « Sur des broutilles. J’ai toujours eu un langage vulgaire. » L’avocate poursuit : « Et est-ce qu’elle s’en fichait ? » Cédric Jubillar : « Elle me disait que j’étais un connard. Oui, quand on se disputait, on s’insultait. »
14h49 – Cédric Jubillar : « Sur Delphine, je ne l’ai jamais fait. Je n’ai jamais touché une femme, et jamais je ne le ferai. Je ne l’ai pas tuée, et ça, c’est une certitude. »
14h45 – « Je voulais revenir sur le fait que vous pouviez rabaisser Delphine. On est d’accord que c’est quelque chose qui a toujours existé dans votre couple ? ». Cédric Jubillar : « Oui, tout à fait. ». « Vous savez que vous avez un pouvoir par la parole ? »Cédric Jubillar :« Oui, oui, tout à fait. » « Est-ce que vous pensez que quelqu’un peut vous faire mal par la parole ? » Cédric Jubillar :« Oui. » « Comment expliquez-vous que les mots ne suffisaient pas avec votre fils ? Cédric Jubillar :« Bah non, je n’y arrivais pas. » « Donc vous étiez obligé de lui mettre des gifles ? » Cédric Jubillar :« J’aime mes enfants. » « Mais cela ne vous empêche pas de commettre des violences ?
14h36 — L’avocat général s’adresse à Cédric Jubillar :« Parlez-nous de votre relation avec votre épouse. » – Cédric Jubillar répond :« Il y avait de l’amour. C’était l’aboutissement d’une vie. Elle était la mère de mes enfants, et elle le restera. Ce sera toujours une femme que j’ai aimée. »
14h30 – La présidente interroge Cédric Jubillar sur de possibles violences au sein du couple : « Vous avez déjà attrapé Delphine par les épaules ? ». Cédric Jubillar répond : « Oui, c’est arrivé trois, quatre fois maximum. Je n’ai jamais levé la main sur Delphine. Ceux qui racontent ça sont des menteurs. » La présidente poursuit : « Et vous, avez-vous déjà été victime de violences de la part de Delphine ? ». Cédric Jubillar admet : « Oui, il y a eu deux ou trois gifles de sa part, mais j’ai estimé qu’elle avait raison. »
14h20 – Cédric Jubillar déclare à la barre :« Moi, je la laissais sortir et je gardais les enfants, et ça m’allait très bien comme ça. Oui, j’avais des copains — à la pétanque, à la pêche — et quelques amis venaient à la maison. »
14h15 – La présidente interroge Cédric Jubillar : « Il a été évoqué que vous rabaissiez votre épouse, Delphine. Qu’en pensez-vous ? ». Cédric Jubillar répond sans détour :« Je rabaisse tout le temps tout le monde, ce n’est pas spécialement elle. Je pense que mon côté bad boy a pu lui plaire au début, et qu’à la fin, ça l’a saoulée. Oui, j’ai pu être grossier, j’ai pu lui dire ferme ta gueule. » La présidente poursuit : « Vous avez aussi déclaré l’avoir traitée de salope, en précisant que pour vous ce n’était pas méchant ? »Cédric Jubillar confirme :« J’ai toujours été un vulgaire personnage. Elle le savait, et elle l’acceptait. »
14h11 – La présidente revient sur le parcours du couple, retraçant la rencontre de Cédric Jubillar et Delphine Aussaguel, leur histoire commune jusqu’à la naissance de leurs enfants et leur mariage, célébré le 22 juin 2013. À la demande de la présidente, Cédric Jubillar évoque une rupture avant leur vie commune, puis reconnaît des infidélités :« Oui, je reconnais avoir été infidèle. J’ai eu trois ou quatre aventures avec des jeunes filles, sans lendemain. J’ai été infidèle, j’étais jeune et bête. »
14h05 – La présidente demande à Cédric Jubillar de se lever. Elle lui indique que son audition se poursuivra également lundi prochain.
14h00 — Reprise de l’audience. Cédric Jubillar prend place dans le box des accusés. Son audition est sur le point de commencer.
12h28 – L’audience est suspendue jusqu’à 14 heures
12h19 – Me Martin revient sur les observations de l’expert : « Vous avez parlé d’un homme spontané, non stabilisé, qui n’a pas changé de manière d’opérer durant vos cinq rencontres. » L’expert confirme : « Il n’y a jamais eu d’agressivité, mais une certaine fatiguabilité en fin de séance. » L’avocat poursuit : « Sur la reconnaissance de la faute, vous avez évoqué la réfutation, oui. Et concernant le passage à l’acte… en clair, vous ne pouvez pas échafauder de possibilités ? »
12h10 – Me Franck avocate de Cédric Jubillar – Est-ce qu’on pourrait imaginer qu’en dépit de la souffrance, Cédric Jubillar ait pu accepter le divorce imposé par Delphine ? Qu’il y ait pu avoir une forme d’acceptation ? » -L’expert répond avec prudence :« C’est possible… mais je ne dis pas que c’est probable. »
11h55 – Me De Caunes avocat de Sébastien, le frère de Delphine – Avez vous noté une tendance à se victimiser ? : « Moi je n’ai pas entendu de discours de victime chez lui, il peut se plaindre mais il ne se met pas une position qu’on appelle ‘victimaire’, il a un besoin de reconnaissance, d’être connu et valorisé mais je ne vois pas de pathologie narcissique. Il peut par contre s’effondrer lorsqu’il est rabaissé »
11h50- Me De Caunes – avocat de Sébastien, le frère de Delphine – Pouvons nous absolument déduire que Cédric Jubillar est très sensible aux jugements des autres : « Oui il est très sensible au jugement des autres »

11h44 L’audience est reprise avec quelques minutes de retard – les avocats poursuivent leurs questions à Philippe Genuit, 70 ans docteur en psychologie

11h25 L’Audience est suspendue jusqu’à 11h40
11h24 – Me Franck interpelle Me Boguet sur la pertinence de ses questions – Me Boguet : »Ah ça faisait longtemps que vous n’étiez pas intervenue, vous êtes réveillez c’est bon? »
11h15 – Me Boguet avocat des enfants du couple Jubillar – On nous a parlés de 10 à 15 joins par jour, de 5 gr de consommation / jour – on s’expose là a un cas d’ivresse cannabique – « Je ne suis pas toxicologue, mais on sait que certaine personne s’automédique, par rapport aux angoisses, à l’anxiété – c’est une consommation très excessive, il faut la santé – aussi, on sait que la quasi totalité des grands criminels, au moment des passages à l’acte sont sous psychotropes, le cannabis est un psychotrope – ça peut être une drogue et un médicament(…) ».
11h02 – Me Boguet avocat des enfants du couple Jubillar – Je suis en quête des sens, on a l’impression que Cédric Jubillar se fout un peu des avis des autres – alors que vous dites le contraire, mais on se rend compte qu’il ne fréquente que des adolescents : « Je n’avais pas ces éléments au moment de mon rapport, mais est- il est resté dans le monde de l’adolescence, ne l’a t’il pas quitté ? c’est une question qui se pose ».
10h49 -Me Vallat avocat de la mère de Cédric – Pensez vous que son rapport avec sa mère est utilitaire ? – je ne pense pas que le rapport de Cédric avec sa mère, soit un rapport utilitaire, il a besoin de quelqu’un à qui parler.
10h46 – « Non ce n’est pas un menteur compulsif, ça veut dire qu’il est capable de mentir de manière délibérée »
10h43 – Me Pressecq avocat de Lolita amie de Delphine – vous avez dit qu’il avait peu d’affecte, peu de sentiments envers Delphine, mais dire qu’il l’aimait – est ce que vous considérez ça comme de l’affecte ? – Oui quand même, il le dit à un moment, qu’il a eu deux personnes importantes dans sa vie, il parle de Delphine quand il a 18 ans, donc il l’exprime bien. Il est capable de dire que c’est une mauvaise mère mais qu’elle fait partie des personnes les plus importantes pour lui »
10h38 -Me Battick avocat des cousins de Delphine – Quand vous lui posez des questions sur Delphine, il vous dit encore qu’elle est partie et il vous dit « ça arrive tous les jours » ça veut dire quoi ? – « Je l’ai pris pour un mécanisme de défense- ça veut dire ta question mon pote elle me gêne – j’ai senti une réponse en défaut – Vous sentez qu’il se défend pourquoi ce mécanisme ? Oui – Lorsqu’il ne maitrise plus ou qu’il ne contrôle plus ça lui est difficile »
10h24 – Avocat général – sa capacité de s’adapter ? – « Il est capable d’empathie, mais lorsqu’il ne contrôle plus c’est une autre histoire »
10h22 – « Son syndrome du ressenti d’abandon fait que la question du divorce est pour lui difficile, il dit avoir avoir été pris pou un con et pour lui c’est insupportable- le présent se confond avec le passé, le présent fait ressortir les douleurs du ressenti d’abandon »
10h12 – Avocat Général – Manipulateur ? Capable de dissimulation? – Sur son coté manipulateur, j’ai mis ça au conditionnel, il peut avoir accès à la honte.
10h09 – Avocat général – On décrit quelqu’un qui a une autre opinion de lui même, partagez vous cette réflexion ? « – L’entretien était courtois – oui il désir avoir une haute opinion de lui même et qu’on lui renvoie cette image.
10h02 – Hélène Ratinaud – Sa consommation de cannabis, est ce que c’est un sujet que vous abordez avec lui et quel lien pouvez-vous faire ? « L’addiction vient à la suite d’un phénomène post traumatique, toutes les addictions viennent impacter la vie sociale et conjugale, il pense que ça lui apporte de l’apaisement alors que ça amène du stress, le cannabis agit sur le cerveau et les interactions neuronales »
09h58 – L’exposé de l’expert est terminé. Place désormais à la série de questions posées à Philippe Genuit, pour éclaircir les points les plus techniques de son intervention.
09h55– « On perçoit un manque de repère paternel stable, nous ne disposition pas d’élément de son état psychique au moment du contexte de la disparition de Delphine Aussaguel », Philippe Genuit expert en psychologie
09h50 – « L’expertise psychologie ne permet pas de dire si il est dans la préméditation, on peut sentir qu’il a des remords quelques fois, notamment par rapport à ses enfants et à sa mère, on ne perçoit pas de déception ou de désir de rédemption »
09h45 – Philippe Genuit poursuit son exposé d’expert, parfois difficilement audible. Entre langage technique et termes presque hermétiques, l’assemblée peine par moments à suivre le fil de ses explications.
09h37 – L’expert note que Cédric Jubillar montre une capacité de raisonnement qui n’indique pas une déficience de son quotient intellectuel, qu’il se montre capable d’analyses,« La difficulté pour lui est de mesurer sa propre souffrance ou la douleur de l’autre – il montre dans l’entretien peu de d’affecte à l’évocation de Delphine Aussaguel »
09h 28– « Le fait d’avoir été placé peu provoquer une sensation d’abandon que l’ont peu retrouver à l’age adulte alors que ça s’est passé pendant l’enfance; Il peut se montrer rejetant et sur la défensive si il pense qu’on tente de le déstabiliser.
09h23 – « M. Jubillar est tout à fait capable de comprendre et de répondre aux questions en toute connaissance de cause – Cédric « Jubillar n’est pas fou – il a toujours eu avec moi des propos maitrisés, il ne semble pas déstabilisé, il montre un caractère de petit garçon », Philippe Genuit expert en psychologie
09h20 – Philippe Genuit débute ses explications techniques. Les jurés, concentrés, semblent toutefois un peu décontenancés face à la complexité de son exposé.
09h16 – L’expert précise avoir rencontré Cédric Jubillar à cinq reprises, pour des entretiens d’environ une heure chacun. Toutes ces rencontres se sont déroulées au quartier d’isolement de la maison d’arrêt de Seysses.
09h15 – Philippe Genuit, 70 ans docteur en psychologie, dépose en qualité d’expert : il détaille la chronologie de son travail, il explique avoir rencontré Cédric Jubillar en avril 2022. « On pose la question de l’intelligence, ses observations sur les faits reprochés – des éléments favorables ou défavorables à une réinsertion, – si il doit bénéficier d’un suivi, – comment il parle de victime, et je note à toutes déclaration utiles à la manifestation d’une vérité – reconnait il les faits ? »
09h10 – Cédric Jubillar est dans le box des accusés est vêtu de noir, le regard fixe
9h08 – La présidente Hélène Ratinaud et les jurés s’installent , l’audience est reprise

9h01 : Nous attendons la présidente de la cour et les jurés
Treizième jour d’audience, ce vendredi 10 octobre — À la barre dès 9h, Philippe Genuit, expert psychologue inscrit sur la liste de la Cour d’appel de Toulouse, ouvrira la matinée avant de laisser la place à Cédric Jubillar.