Une opération judiciaire menée le 30 juillet par la brigade de recherches de Foix, en collaboration avec l’Office français de la biodiversité (OFB) de l’Ariège, a permis la découverte et la saisie de plusieurs armes à feu non déclarées dans une estive des Pyrénées ariégeoises, indique le parquet de Foix par voie de communiqué ce vendredi 1 août 2025. Deux hommes ont été jugés et condamnés ce vendredi dans le cadre d’une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.
« Six armes de catégorie B »
« L’intervention a été déclenchée sur la base d’éléments récents laissant présumer la présence irrégulière d’armes dans une estive », a indiqué Olivier Mouysset, procureur de la République près le tribunal judiciaire de Foix. Les perquisitions, appuyées par la section aérienne de gendarmerie des Pujols, ont permis de découvrir neuf armes non déclarées au domicile des deux mis en cause, dont six armes de catégorie B, soumises à autorisation stricte, et deux de catégorie C.
Une arme longue de catégorie C, équipée d’une lunette et d’un monoculaire thermique – matériel interdit pour la chasse nocturne –, a également été saisie dans une cache aménagée dans une cabane d’estive.
4 mois de prison avec sursis et une peine de travail d’intérêt général
Les deux suspects, âgés de 23 et 32 ans, inconnus jusqu’alors de la justice, ont reconnu les faits. Le plus jeune a été condamné à une peine de travail d’intérêt général pour détention illégale d’arme de catégorie C, ainsi que pour port et transport d’arme sans motif légitime. Le second a écopé de quatre mois d’emprisonnement intégralement assortis d’un sursis simple pour détention sans autorisation d’armes de catégorie B et C.
« Des peines complémentaires ont été prononcées, notamment la confiscation des armes, le retrait du permis de chasse avec interdiction temporaire d’en solliciter un nouveau, ainsi qu’une interdiction de détention d’armes soumises à autorisation pour des durées allant jusqu’à deux ans », a précisé M. Mouysset.
A lire aussi : Virgule, un allié à quatre pattes au chevet des enfants en détresse