Depuis le 15 juin, 53 cyclotouristes accompagnés de 4 encadrants parcourent les routes de l’Hexagone dans le cadre de la 35e édition du Tour de France cyclotourisme. Organisé tous les deux ans par la Fédération française de cyclotourisme, ce périple de 2 950 kilomètres se déroule en 20 étapes, avec des distances variant entre 120 et 170 km par jour.
Cette semaine, le peloton entre dans l’une des séquences les plus intenses du parcours : trois étapes de montagne successives au cœur des Pyrénées, dont deux en Ariège.
Saurat, halte bienvenue au cœur de l’effort
Ce mercredi 2 juillet, les participants ont relié Rivesaltes à Ax-les-Thermes, au terme d’une étape redoutable de 130 km et près de 3 000 mètres de dénivelé. Ce jeudi 3 juillet, ils repartiront d’Ax en direction de Saint-Girons, avec un parcours de 108 km et 2 400 mètres de dénivelé. En chemin, une pause méridienne est prévue à Saurat.
« C’est un moment fort du parcours », confie Bernard Girard, président du Comité départemental de cyclotourisme de l’Ariège (CODEP 09). « La commune nous accueille généreusement : barnums, tables, chaises… Tout est mis à disposition. C’est précieux pour nous, et cela montre que l’Ariège est bien vivante, notamment grâce à nos clubs. Nous sommes toujours à la recherche de bénévoles. »
Après un déjeuner préparé par le traiteur Dumas, les cyclotouristes reprendront leur route vers le col de Port avant d’atteindre Saint-Girons. Le lendemain, vendredi 4 juillet, ils quitteront l’Ariège pour rejoindre Saint-Gaudens, avant de boucler l’aventure à Albi.
Découverte plutôt que performance
Avec 29 cols au programme — dont 16 à moins de 1 000 mètres d’altitude — le parcours totalise un dénivelé cumulé impressionnant de 32 800 mètres. Pourtant, pas question de compétition ici. « Ce n’est pas une course. Le rythme est celui du plaisir », rappellent les organisateurs. Sans chronomètre ni classement, l’objectif est de découvrir la France autrement, dans une ambiance conviviale et détendue.
Partis de Morlaix en Bretagne, les participants — parmi lesquels une dizaine venus d’Occitanie — ont traversé le Périgord, la Charente, les côtes atlantiques, le centre de la France, puis la Lozère, avant d’atteindre les Pyrénées. Le clap de fin est attendu à Saint-Gaudens, après trois semaines d’efforts, de paysages et de partages.