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Attaque au couteau d’un réfugié politique à Pau : un suspect arrêté à Nîmes, trois personnes en garde à vue.

Trois jours après qu’un réfugié politique laotien a été poignardé à trois reprises sur le boulevard des Pyrénées, à Pau (64), le procureur de la République annonce plusieurs interpellations.
Attaque au couteau d’un réfugié politique à Pau : un suspect arrêté à Nîmes, trois personnes en garde à vue
©Joseph Akaravong / Facebook

Un homme soupçonné d’avoir perpétré l’attaque au couteau survenue à Pau (Pyrénées-Atlantiques) samedi 14 juin, visant Joseph Akaravong, réfugié politique, a été interpellé mardi 17 juin à Nîmes. L’information, d’abord révélée par La République des Pyrénées, a été confirmée mercredi 18 juin par le procureur de Pau. Le suspect a été placé en garde à vue sans délai.

Un parcours retracé grâce à la vidéosurveillance

Dans un communiqué, Rodolphe Jarry, le procureur de la République de Pau, a apporté de nouveaux éléments sur l’enquête en cours, suivie à l’international. Selon lui, les « multiples investigations », notamment l’exploitation des images de vidéosurveillance municipale, ont permis de retracer le parcours de l’auteur des faits, depuis le lieu de l’attaque à Pau (sur le boulevard des Pyrénées) jusqu’à son lieu de repli à Nîmes.

Cette avancée a conduit à l’interpellation du suspect, mais aussi à la mise en garde à vue de trois autres personnes. Leur rôle exact dans l’attaque reste à déterminer, souligne le procureur, qui insiste sur la nécessité d’éclaircir leur éventuelle implication.

La victime, Joseph Akaravong, militant originaire du Laos, très suivi sur les réseaux sociaux (plus de 600 000 abonnés sur Facebook), a été opéré après l’attaque au cours de laquelle il a été poignardé à trois reprises. Depuis, son état s’est amélioré. Il est désormais hors de danger, et s’exprime régulièrement sur cette affaire. Ce matin, il a publié, en lao, le message suivant :

« On me demande si je doute que les personnes que j’ai rencontrées (ce jour-là, ndlr.) soient complices. Pour ma part, je n’y crois pas. Je pense plutôt que ces personnes ont peut-être été utilisées comme des pions pour me faire venir, afin que des groupes malintentionnés puissent agir, sans que ces premiers ne sachent ce qui se passe. » Joseph Akaravong, sur Facebook, le 18 juin 2025.

L’enquête suit son cours

Le parquet de Pau appelle à la prudence alors que de nombreuses zones d’ombre subsistent autour de cette tentative d’assassinat. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations sous l’autorité du parquet, afin de mieux comprendre le contexte et les motivations qui ont conduit à cette agression violente.

Pour l’heure, le dossier reste complexe et les autorités préfèrent ne pas tirer de conclusions hâtives. L’enjeu est désormais de faire toute la lumière sur cette affaire, afin que justice soit rendue dans les meilleures conditions. Le militant, lui, estime que « le résultat sera connu très bientôt. »

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