« Ils sont majoritairement sur la voie publique »: six nouveaux policiers affectés à Pamiers

Depuis le 1er mars dernier, six nouveaux policiers – trois femmes et trois hommes expérimentés – ont été affectés à la circonscription de Pamiers sur décision de Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur. Le préfet de l’Ariège, Simon Bertoux, accompagné d’Émilie Barromes, sous-préfète de l’arrondissement de Pamiers, de Delphine Lemaire, directrice de cabinet, et de Laurent Garceau, directeur de la Police nationale de l’Ariège, s’est rendu au commissariat pour les accueillir officiellement.

« Renforcer les patrouilles au centre ville »

Pour Laurent Garceau, directeur de la Police nationale de l’Ariège, ces nouvelles affectations permettront de renforcer la présence des forces de l’ordre sur la voie publique, en particulier dans le centre-ville.

C’était une demande récurrente qui avait été effectuée, notamment par M. le Préfet, que j’avais fermement appuyée, et nous avons eu ce retour favorable. Donc, les effectifs seront très majoritairement affectés sur la voie publique, tant en brigade de jour que de nuit. Mais nous n’oublierons pas les services d’enquête judiciaire, qui seront aussi renforcés. Nous serons présents sur l’ensemble de la circonscription, c’est-à-dire sur toute la commune de Pamiers, mais avec une attention particulière pour le centre-ville, où nous poursuivrons nos occupations et nos patrouilles pédestres.

« Une progression du taux d’élucidation »

Une présence qui pourra être assurer 24 heures sur 24, souligne le directeur de la Police de l’Ariège : « Il n’y a pas de limite pour nos patrouilles sur la voie publique la nuit. Cela peut être en patrouille pédestre, mais aussi en patrouille véhiculée, notamment dans le cadre des appels police-secours ».

Un renfort qui s’inscrit dans la continuité des efforts engagés, alors que les derniers chiffres de la délinquance à Pamiers montrent une tendance encourageante, avec une légère baisse des faits constatés. « On note surtout une progression exponentielle du taux d’élucidation, qui atteint plus de 57% contre 44% l’année dernière. C’est une progrès historique en zone police. »