Pyrénées-Atlantiques. Street Art : les aliens d’Invader ont envahi le Pays Basque

En l’espace de deux jours et deux nuits, le 8 et le 9 novembre, Bayonne, Biarritz et Anglet (Pyrénées-Atlantiques) ont été envahies d’aliens représentés par des mosaïques placées dans les recoins des villes. L’œuvre d’Invader, un artiste de Street-Art reconnu à l’international.

Durant deux jours, le 8 et le 9 novembre, Bayonne, Biarritz et Anglet ont été le terrain de jeu d’Invader, star du Street Art reconnue à travers le monde. Pour le retour en France de ses aliens après les JO 2024, l’artiste s’est amusé à disséminer 25 mosaïques à travers des quartiers, des avenues et des places bien connues comme la Villa Belza et la quartier Cotes des basques à Biarritz ou celui de la cathédrale à Bayonne.

Invader a commencé sa carrière en 1999, et depuis 25 ans, il écume le monde pour « exposer » ses œuvres à la vue de tous. Il est aujourd’hui presque impossible de ne pas reconnaître l’alien qui a fait le succès de l’artiste, à l’esthétique des jeux-vidéos des années fin 70 et début 80, très pixélisée, et évidemment inspiré du jeu « Space Invaders », sorti en 1978.

De l’artiste, on ne sait pas grand chose. Il parcourt le monde en étant anonyme, mais on sait tout de même qu’il se nomme Franck Salma, qu’il est né en 1969, et qu’il compte 4 219 références dans 193 villes à travers le monde, sur les 5 continents. Parmi ses terrains de jeu favoris, on compte Paris, New York ou encore Los Angeles. Et désormais le Pays Basque.

Des oeuvres pensées pour le Pays Basque

Par exemple à Bayonne, Place Pasteur, un alien est représenté avec un drapeau du club de rugby l’Aviron Bayonnais. À Biarritz, au Plaza Bérri, l’alien porte un ikurriña, un drapeau basque précise Sud-Ouest dans son article. Le signe que contrairement aux idées reçues, le Street Art peut parfois être plus réfléchi que spontané.

Pour son invasion du B.A.B (Bayonne, Anglet, Biarritz), Invader a pris le soin de faire un travail de repérage en amont afin de référencer ses œuvres en fonction des endroits où elles sont exposées. D’autant que toutes ces oeuvres ont des codes uniques, sur la côte basque c’est donc BAB suivi d’un numéro.

Pour trouver et identifier les œuvres d’Invader, il suffit de se rendre sur son site space-invaders.com ou de se rendre sur l’application Flash Invaders, qui compte 412 306 chasseurs d’aliens. Sur les réseaux sociaux, les fans postent leurs photos. Leur but ? Disposer d’un maximum de photos des aliens à travers le globe.

Biarritz, Anglet et Bayonne rejoignent donc la liste des villes Pyrénéennes envahies par l’artiste, au même titre que Perpignan, Toulouse, Pau, Contis-les-Bains et Cap Ferret. Elles devaient bientôt être ajoutées sur la carte du site de l’artiste.

Quid de la réglementation ?
Il faut rappeler qu’Invader travaille sans autorisation, sur des lieux parfois privés, ce sera donc au bon vouloir des propriétaires de décider de garder ou non chez eux ces aliens. Du côté de Bayonne, la ville a déjà confirmé son souhait de conserver les œuvres d’Invader. Pas étonnant quand on sait que cette commune du littoral Atlantique fait déjà rayonner le Street Art avec son festival Points de vue, dont la 8ème édition a eu lieu le mois dernier.

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La Rédaction.