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Revirement de position au sujet des vols de nuit à l’aéroport de Toulouse-Blagnac · Sanofi soupçonnée d’avoir menti au sujet de l’usine de Mourenx (Pyrénées-Atlantiques)

today17 septembre 2024 à 12h00

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L’essentiel de l’actualité :

Le préfet prêt à serrer la vis au sujet des vols de nuit à l’aéroport de Toulouse-Blagnac ?

C’est une révélation du journal La Dépêche qui s’apparente à un revirement de position du côté de la préfecture de la Haute-Garonne. Toujours selon le média régional qui a pu consulter un courrier destiné à rester confidentiel, le préfet Pierre-André Durand envisage la mise en place d’un quota de vols basculants, c’est à dire de pénalités pour les compagnies aériennes qui opèrent à l’aéroport de Toulouse-Blagnac en cas d’un trop grand nombre de dépassement d’horaires pour les atterrissages de nuit.

Un scénario encore inenvisageable il y a quelques années à Toulouse, mais que le préfet semble approuver pour garantir la maîtrise du nombre d’arrivées entre minuit et six heures, des arrivées qui font le malheur de nombreux riverains dont le sommeil est perturbé, en particulier l’été.


Sanofi soupçonnée d’avoir menti au sujet de l’usine de Mourenx

Cela risque d’entacher encore un peu plus l’image de Sanofi dans les Pyrénées-Atlantiques. Selon le journal Libération, qui a eu accès à l’enquête judiciaire qui porte sur l’usine de Mourenx, Sanofi savait bien avant les révélations de Médiapart de 2018 que son site industriel du Béarn émettait des rejets hors norme.

Des rejets émis au cours de la production du principe actif de la Dépakine, un médicament de la famille des antiépileptiques. On apprend donc que depuis 2012, des rapports auraient été modifiés et des données cachées. Des révélations qui remettent en question tout le discours du groupe pharmaceutique depuis le scandale suscité par l’affaire il y a six ans.


Elle ferme son restaurant car elle ne parvient pas à recruter

À Carcassonne, le restaurant le Rideau Rouge a été contraint de fermer ses portes à sa clientèle en raison de difficultés de recrutement. Sur la devanture, la responsable de l’établissement a accroché une affiche explicative sur laquelle on peut lire qu’elle préfère ne pas ouvrir que servir de la mauvaise qualité aux clients. La restauratrice, prête à recruter des personnes sans expérience et à les accompagner, dénonce par ailleurs un problème de conscience professionnelle.

Écrit par: Melvin Gardet

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