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[VIDEO]Drame sur la RN20 : les occupants de la voiture se rendaient « chez une connaissance »

today24 janvier 2024 à 20h54 5

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La vie d’une famille Ariègeoise, d’Alexandra et Camille Sonac ont été fauchées ce mardi 23 janvier par un chauffard qui circulait a vive allure sur la RN20 malgré une interdiction de circuler. Ce matin là, à 5h45, trois personnes se trouvaient à bord du véhicule – une BMW bleue-, le conducteur, un homme âgé de 44 ans et deux femmes inconnues de la justice. Le parquet de Foix a indiqué par voie de communiqué ce mercredi matin 24 janvier que les occupants de la voiture, tous d’origine arménienne et domiciliés à Pamiers se rendaient « chez une connaissance domiciliée en Ariège ». Rapidement, le conducteur a reconnu avoir « contourné le dispositif de sécurité qui condamnait l’accès à la RN20. L’homme a indiqué ne pas avoir vu à temps la présence de la bâche noire qui recouvrait le mur de paille », a indiqué, Olivier Mouysset, le procureur de Foix.

Selon nos sources, le véhicule utilisé ce mardi matin par les trois appaméens était déjà dans le viseur de la justice. En effet,  la BMW bleue avait été repérée ces dernières semaines, à l’occasion de ses trajets ( allers retour) réguliers sur la route de l’Andorre.

Les trois visés par une OQTF prononcée en 2022 et 2023

Selon nos informations, les trois occupants du véhicule s’étaient vu refuser leur demande d’asile en France en 2022. Sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF), ils avaient déposé une demande d’asile (en France) qui leur avait été refusée en 2022. Ils avaient engagé des recours contre cette décision mais avaient été déboutés de leur demande en 2023. Une information confirmée par le parquet de Foix

« Au regard de ce que décidera la justice, si la justice les libère, ils seront placés en détention administrative », avait alors déclaré le préfet de l’Ariège lors de sa conférence de presse mardi 23 janvier. A ce stade de la procédure, les enquêteurs poursuivent les auditions pour connaitre le motif exact de leur déplacement, qui a couté la vie de deux personnes et grièvement blessé une troisième.

Les gardes à vue peuvent durer jusqu’à demain matin (jeudi 25 janvier).

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Écrit par: Stephanie Leborne

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