Le ministère de l’Intérieur recense 506 000 manifestants dans toute la France, dont 55 000 à Paris et 451 789 en régions. La CGT parle d’un million de personnes, signe de bilans très divergents.
Les forces de l’ordre ont procédé à 181 interpellations, dont 31 à Paris. On compte 11 blessés parmi les policiers et gendarmes et 11 civils touchés, dont un journaliste. Près de 700 actions ont été dénombrées, assorties de 29 départs de feu liés aux cortèges.
Toulouse en tête
En Haute-Garonne, le défilé toulousain a rassemblé 18 000 personnes selon la préfecture, mais 40 000 d’après les syndicats. Un cortège dense qui a traversé le centre-ville, entraînant la fermeture temporaire de plusieurs stations de métro.
Mobilisation record en Ariège
À Foix, la préfecture a compté 1 800 manifestants tandis que l’intersyndicale en revendiquait jusqu’à 8 000. Une participation exceptionnelle pour ce département, marquée par des barrages filtrants et des blocages routiers.
Aude : foule à Carcassonne
Dans l’Aude, aucun chiffre officiel précis n’a été communiqué. La police a toutefois évoqué une “présence massive” à Carcassonne. Les syndicats estiment la mobilisation comparable aux rassemblements de 2019 contre la réforme des retraites, soit plusieurs milliers de participants.
Pyrénées-Orientales : actions symboliques
À Perpignan et Estagel, aucun décompte global n’a été publié. La journée a été marquée par des rassemblements matinaux et une initiative baptisée “révolution des caddies”, signe d’une mobilisation inventive et visible.
Une contestation protéiforme
Les écarts entre bilans officiels et syndicaux traduisent la vigueur du bras de fer autour de cette journée d’action. L’Occitanie a confirmé son fort engagement, y compris dans des départements plus ruraux comme l’Ariège ou l’Aude.
Blocus, opérations escargot, barrages filtrants ou initiatives symboliques : la colère sociale a pris de multiples formes. Les syndicats promettent déjà de prolonger le mouvement si leurs revendications ne sont pas entendues.