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Un œil sur ma ville : « Découvrir le patrimoine avec ses sens »

today12 juin 2024 à 7h18

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Le 17 juin prochain, se tiendra la première réunion d’un plan d’inclusion autour du patrimoine Toulousain. Récemment lauréat de l’appel à projet lancé par l’Occitanie, Ludovic Calvet, coordinateur d’équipe et de projet de l’association Un Œil sur Ma Ville nous fait part de l’idée qui a séduit la Région.

L’association basée à Toulouse depuis 2015, travaille dans le champ de la médiation culturelle en souhaitant mettre en avant et valoriser le patrimoine historique en Occitanie. Petite particularité, il ne s’agit pas de visite guidée mais de parcours culturels en totale autonomie. En traversant la ville rose, tombé sur de nombreux pupitres en acier, fixés au sol dans de nombreux espaces publics allant des parcs, à la daurade, aux trottoirs quartiers Esquirol. Des bornes historiques qui ont pour but de montrer les modifications des panoramas qui nous entourent, avec, affichée sur la borne une photo imprimée en transparence pour pouvoir la superposer aux paysages actuels. À cette image d’archive s’ajoute le contexte historique et l’histoire du lieu où se trouve le pupitre, ainsi qu’un QRCode à scanner pour attendre la voix des habitants du quartier qui parle de leur passé, des anecdotes de voisins…

Des voix mises à l’honneur car ce projet se concentre sur l’implication de bénévoles, de locaux qui viennent partager leur histoire, leur lien avec les lieux où les parcours culturels sont disponibles (Esquirol, Carmes, Daurade, Saint Pierre, Saint Sernin et Capitole).

« Les plus concernés au cœur du projet »

« C’est avec cette idée de réaliser un projet ouvert à tous, avec ceux concernés, que l’association a obtenue l’appel à projet, le mois dernier, de la Région pour une Occitanie plus inclusive », explique Ludovic Calvet, coordinateur d’équipe et de projet d’Un Œil sur Ma Ville. Grâce au financement de la région, l’association va pouvoir ouvrir ses balades historiques aux mal/non-voyants, ajouter une dimension tactile pour tous « afin de découvrir le patrimoine avec ses sens », souligne Ludovic.

Le 17 juin, un œil sur ma ville recevra de nombreuses personnes atteintes de ce handicap pour travailler sur la traduction en braille des explications historiques et la mise en relief des photos. «  Le but de cet atelier est de créer à la suite de ce rendez-vous, un groupement plus défini et que fin 2024, le projet soit en place partout », selon le coordinateur de ce projet. Cette réunion sera aussi le bon moment pour l’association d’avoir un retour sur le premier essai qui se trouve à Empalot, de vérifier si tout fonctionne et mettre « les plus concernés au cœur du projet ».

Raphaëlle Savary

 

 

Écrit par: Klervie Vappreau

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